On oublie parfois que ceux qui tentent leur main à la sortie des magasins étaient il y a quelques années des travailleurs, des monsieurs et madame tout le monde déambulant comme nous avec leur caddie le samedi matin.
Puis une séparation, un divorce, un licenciement, une faillite, une dépression et c'est la descente.
On ne peut pas certes ouvrir notre portefeuille à chaque fois, il faut être réaliste, mais un sourire, un regard, un peu de respect, ça, on peut leur donner à tous.
J'ai vu il y a quelques mois un documentaire sur ces SDF, certains d'entre eux dormaient dans la rue, et tôt le matin, dans des toilettes publiques, dans des wc de gare, allaient se laver et se changer, pour aller travailler, comme tout le monde... malgré cela, aucun logement à leur portée...
Personne n'est à l'abri... de ne plus en avoir.