Au fil des saisons... mon existence

En ces chaudes nuits d’été ou le ciel dégagé laisse voir la rondeur indécente de la lune, j’attends. Où vont nos rêves quand on ouvre la cage ? Y a-t-il seulement un moyen pour les retrouver ? Je sais qu’aux nuits chaudes et sensuelles de l’été doivent succéder les nuit froides et humides de l’automne. Je sais qu’il n’y aura plus personne pour raviver le feu qui se meurt au cœur du foyer. Quand les loups hurleront là-bas dans la forêt parce que la pitance viendra à manquer, l’hiver viendra achever de geler mon cœur. Si rien ne vient raviver le feu qui fini de se mourir, je ne tarderais à le rejoindre dans les nuits éternelles. Et si aucune fée ne vient nourrir ma muse jamais le printemps ne reviendra. Mais je me souviendrais –car c’est tout ce qu’il me restera- de ces longues balades en solitaire ou mes yeux cherchaient en vain un autre regard et ou mes pas tentaient désespérément d’emboîter ceux d’un autre. Je vous parle d’une éternelle solitude qui, saison après saison, vie après vie, persiste et signe. Il y en aura d’autres pour se lamenter et personne ne leur prêtera d’épaule sur laquelle se reposer. Alors je grave en mon cœur ces mots pour que d’autres comprennent qu’il faut venir remettre une bûche dans nos âtres pour que jamais l’automne galopante n’ai raison de nous.

Je trouve ton texte mélancolique Absinthe ! après l'hiver vient forcément le printemps tu sais !
Allez , un petit conte avec des fées et une belle fin , s'il te plait Absinthe !!

Et puis , Gaston te parle de jazz en cliquant ici : https://gastonlebrave.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1183

Tes textes sont beaux et sensibles, Absinthe, un peu tristes, cependant... Est-ce la fatigue des études qui t'assombrit, ami romaniste? Fais un grand sourire Pepsodent (ou Fluocaril, selon tes préférences) à la vie, et elle te tombera dans les bras.

Merci... Mais si un jour tout va mieux que pourrais-je écrire? J'ai du mal avec la poésie du bonheur...

Rassurez vous je ne vais pas me jeter par ma fenêtre... j'ai pas fini de vivre (pis j'ai pas encore été publié)

Ben si Absinthe , t'es publié ! sur le web ... mais ce n'est pas une raison pour se jeter par la fenêtre , hein ?

Et bien bizarrement Absinthe, je trouve les textes tristes toujours plus intenses que les textes qui parlent de bonheur.
Tout comme toi, j'ai du mal de parler des petits zoiziaux qui gazouillent, des fleurs en boutons, des papillons de toutes les couleurs. Si je suis heureuse, ma plume s'assèche.

J'espère que tu ne seras jamais publié... ou alors que tu habites au rez-de-chaussée

Il n'est en aucun cas interdit d'évoquer une certaine détresse à vivre d'autant plus que tu le fais très bien.Mais "le rire sucre les larmes" , comme dit Anne citant Sabatier,n'est ce pas une jolie formule?

Ben je te rejoins aussi Absinthe... il m'est beaucoup plus facile d'écrire des textes teintés de blues, de colère, de déceptions amères à boire, du glauqu'n'roll, du noir.....c'est pas pour autant qu'on ne sourit (verte) pas!

Michel Jonasz disait, dans une vieille interview, qu'il aimait beaucoup éprouver des sentiments tristes, mais qu'il ne fallait surtout pas confondre tristesse et détresse... Et il est vrai que la tonalité d'écriture d'un auteur ne révèle pas forcément son état d'esprit profond.

Mais tout a fait...
En fait Marquise ma chambre est au troisième étage de la maison mais il y à 1 toit et une terrasse pour me rattraper au cas ou je glisserai en vous faisant signe puisque vous êtes loin sur la lune...

Puis se jeter par une fenêtre même du rez de chaussée... ça dois faire sacrément mal.

C'est vrais Renard... Pis fo pas avoir sortis de bouquin pour être écrivain... de toute façons vous êtes mes meilleurs lecteurs...