Casino du Liban: Jamel 100% Debouzze: 100% rire et dérision

Grace a Lila, j'ai eu un billet pour le spectacle de Jamel.
Bon, c'etait assez sympas de voir Jamel dans un context arabophone, faut avouer.
Puis il m'a son adaptation "libanaise" est assez impressionante, il ajuste assez rapidement le tir ahem.
Mais c'est surtout le fait qu'il est fait 2 soirs d'affilés sale comble que j'ai bien aimé... Merci internet et le cable (bon, ok, c'est pas le plus fin, mais j'aime bien les echanges culturels)




voici le petit article paru dans le journal local de ce matin:
Debouzze? 1m 60 debout, des yeux fripons, un nez en trompette, une façon de se mouvoir incroyable et un bagout inimitable. Du «Jamel 100% Debouzze». C'était hier, sur la scène du théâtre du Casino du Liban, où l'humoriste français a entraîné le public dans son univers. De la banlieue au Maroc, d'où il est originaire, au monde «impitoyable » du show-biz, en passant par ses relations avec sa famille les « mœufs », ou ses aventures sur les plateaux de tournage... Jamel Debouzze a une manière très particulière de se livrer au public : entre facéties, humour tendre et autodérision. Il a fait hurler de rire deux heures durant les « libanistes ».

et avec sa main droite il se tripote la beyrouth???

sacré Pascal, t'en rates pas une !
Je suis un fan de la serie H, sur canal, avec Jamel, Eric et Ramzi entre autres

Christian a écrit:

sacré Pascal, t'en rates pas une !
Je suis un fan de la serie H, sur canal, avec Jamel, Eric et Ramzi entre autres

Ben tu n'es pas le seul Christian !!

Tiens à propos de "j'en rate pas UNE" :

MARSEILLE (AFP), le 24-09-2004
Un jeune homme n'ayant qu'un seul testicule dans le scrotum, l'autre n'étant pas descendu, selon lui, a été déclaré "inapte" par la gendarmerie qui ne l'a pas admis à son école de Tulle (Corrèze).


Croyez-vous que Jamel a aussi ce problème? et qu'il se gratte pour la faire descendre... P't être qu'il voudrait aussi faire carrière dans la gendarmerie!

En tout cas, il a pas sa langue dans sa poche ou alors, c'est qu'il se fait des fellatios!

Copier/coller d'un article paru dans le journal local


Spectacle - L’humoriste français s’est produit, en one-man-show,
vendredi et samedi derniers au Casino du Liban
Jamel Debouzze : « Les Libanistes » l’ont « kiffé »...
Il n’est pas grand Jamel Debouzze: 1m60 debout – ça, on vous l’a déjà dit ! – et pourtant, il emplit la scène de sa seule présence. Parce qu’il a tout d’un grand, Jamel Debouzze : l’esprit vif, une gouaille incroyable, une façon très particulière de parler, de bouger, d’habiter l’espace en enchaînant les histoires, en modulant les accents, en jouant différents personnages, et un regard à la fois tendre et insolent sur le monde qui l’entoure... En tout cas, il s’inscrit aussi bien dans la lignée de Louis de Funès que dans celle de Coluche ou encore d’Eddy Murphy.
Debouzze, c’est 100 % talent. Il excelle dans tous les genres d’humour : facéties, ironie, autodérision... Et s’il rit de tout, figures du show-biz, membres de sa famille, gamins des cités, flics, icônes sociales (l’abbé Pierre ou Zineddine Zidane), « meufs » de banlieues, ou encore d’une expression typiquement libanaise, « merci ktir », qu’il a pêchée juste à son arrivée à l’aéroport, il n’oublie pas de se moquer en premier de lui-même. Et c’est ce qui bluffe son public. Celui de ses deux soirées au Casino du Liban, en tout cas, était entièrement conquis. Les « Libanistes », comme il les a baptisés, l’ont follement « kiffé ».
Il faut dire qu’il a su merveilleusement adapter son show verbal – truffé de références sociales purement françaises – à l’auditoire libanais francophone : quelques mots-clés lancés çà et là (ABC, Achrafieh...), un peu d’improvisation avec de jeunes spectateurs qu’il fait monter sur scène et de petites explications rapides en introduction de certains sketches. Sans compter une remarquable mise en scène (signée Kader Aoun, qui a participé aussi à l’écriture du texte), notamment à l’ouverture du spectacle, où, sur une musique à « donf », le grapheur Frank Deboule tire... à l’envers un portrait de Debouzze. Belle prestation.
Debouzze entre en scène, jette un regard circulaire sur la salle, et c’est parti ! Un univers de conteur se met en place. Un conteur drôle, qui vous tisse des histoires joyeusement émouvantes ou tragiquement comiques tirées tout simplement du quotidien social en France. Les inégalités, les clivages de races, la frustration et l’agressivité des jeunes « beurs », l’abdication de l’autorité parentale d’une part et la loi des clans d’autre part...

« Merci ktir »
Il parodie Bruel, en adaptant une de ses chansons, Rendez-vous dans dix ans, à la réalité des gosses de banlieues qui, dix ans après leur sortie de l’école, fêtent leurs retrouvailles... en prison.
Il dépeint la situation dans une famille typique d’immigrés: le père autoritaire qui distribue des bastonnades à tout vent, la mère qui criaille, les frères qui se bagarrent et la sœur qui doit adopter l’attitude et le comportement vestimentaire d’un mec pour ne pas être traitée de p...
Il décrit les classes de banlieue : les professeurs qui tremblent devant les élèves, les proviseurs de lycées qui se font mater par les caïds.
Il raconte comment, depuis que ses salaires sont publiés dans la presse, les membres de sa famille ont augmenté. Et comment, à chacun de ses voyages au Maroc, de nouveaux cousins se manifestent... Il les mime venant à lui, en boitant, pour attiser sa pitié et sa générosité. Même son père boite maintenant quand il le voit.
Il narre ses disputes avec son frère Momo qui, lui, ne le prend pas, mais pas le moins du monde, pour une star. Et glisse, mi figue, mi-raisin, une phrase à méditer : « C’est toujours avec les gens qu’on aime le plus qu’on se comporte le moins bien. Ça s’appelle la familiarité.»
Il invente un dialogue hilarant entre Zizou et l’abbé Pierre. Il raconte comment il s’est « fritté » avec Joey Starr du groupe NTM, comment son père a déboulé pour l’engueuler sur le plateau de tournage d’Astérix : Mission Cléopâtre. Il lance : « dans Amélie Poulain, au début, ils voulaient que je joue le poulain...». Bref, entre fiction et réalité, le trublion de la scène comique française se livre d’une manière particulière : intimiste mais sur fond de critique sociale. Et c’est ce juste dosage entre rire, dérision et émotion qui épate véritablement chez Debouzze. Et qui fait que l’on sort de son Jamel 100% Debouzze à 100% contents.