Je ne reconnais plus la rue…
Ni les visages nus
Qui s’offrent à moi sur l’avenue.
J’ai le cœur à nu.
À chaque coin de rues
Ces solitudes qui me tuent
Chaque jour, un peu plus.
Cette pluie qui brouille ma vue.
Aux bruits de pas des inconnus,
J’espère ta venue.
Je suis perdue, Je n’écris plus.
Et toutes les voix se sont tues.
Et les rois disparus…
Je ne reconnais plus la rue…
Ni les visages nus
Qui s’offrent à moi sur l’avenue.
J’ai le cœur à nu.
A l’autre bout du quai... des brumes
Les ombres du passé qui tuent
Les pas pressés des naufragés,
Troublent un peu plus ma vue.
Il n’y a plus d’issue.
J’ai le cœur à nu.