la rue

J'arpente cette rue tous les jours au matin
J'y fais le pied de grue au dix-sept... baratin
des mégères du coin, on me voudrait catin
Elles crachent venin de leurs yeux l'air hautun

Debout frôlant le mur je respire la pierre
la ressens et revis l'histoire toute entière
d'un homme un inconnu qui vécut là hier

Le visage meurtri les mains ensanglantées
je redescends la rue et resterais hantée
Si on me demandait...mais toujours on se tait

Après avoir quitté Anvers, elle emprunte les escaliers puis arrive dans la petite rue couverte de neige. Les bâtiments lui cachent maintenant le Sacré Cœur et c'est "tant mieux" car elle n'a jamais beaucoup aimé ce monument aux allures de monticule de fromage blanc. Elle remonte son col et plisse un peu les yeux car les flocons qui se sont remis à tomber lui brouillent un peu la vue.

Elle se rappelle la première fois où elle est venue là, le ciel était aussi empli de flocons blancs. C'était le mois de mai ; lilas et cerisers offraient leurs pétales au vent. C'était le printemps... c'était ses dix-sept ans...

Joli poème évoqué par la magnifique toile d'Utrillo, à la patte si particulière !
Et bravo aussi Chani pour ce texte qui convient très bien lui aussi à l'oeuvre.

Merci Incongru..... je me rappelle l'avoir lu, tout nouveau tout chaud, sur un autre forum, dans une autre vie, quand Gaston ne pointait pas encore sous Philippe....


j'avais raconté plein de bêtises, moi, sur ce tableau....je peux plus les récupérer..

j'ai un peu fouillé aussi chez les poètes pour retrouver mon texte !

j'ai retrouvé mon texte...c'était en novembre 2003


je suis beaucoup plus mauvais que mes petites camarades :

Elle :Je suis contente de te revoir après un an
Lui :pense " merde elle a pris des hanches, la conne,bah" et dit Euh.., oui, moi... aussi
Elle : On va chez toi?
Lui : pense "Oh putain, non, je chope la honte-là moi" et dit Euh...ben..c'est pas possible parc' que j'héberge un pote et j'pensais qui serait parti et puis non, euh..en fait
Elle : C'est pas grave, à trois c'est pas mal non plus, tu sais...
Lui : pense "ah la salope, elle est chaude, elle m'excite, uh uh trio (ok fastoche, mais quand même j'l'ai fait)
ah la salope" et dit : Ouais, c'est vrai et pis p't'être qui sera parti....Tiens, viens, c'est la porte-là...

Et Philippe, dit Gaston en cette nouvelle ère, avait écrit :

C'est curieux comme la rue leur semblait plus étroite sous la neige.Elles venaient juste de dépasser la maison du célèbre Lenoir, le peintre dont la côte montait insensiblement depuis quelques temps.Flâner sur la butte avait quelque chose de magique ,magie qu'augmentaient les fines plumes de la neige.Leur pas était assuré .Ce n'était pas de cette neige glissante mais de celle dans laquelle les pieds s'enfoncent.Elles s'arrêteraient vraisemblablement chez Etienne pour y boire un café chaud sur le zinc, monteraient tranquillement vers la place du Tertre puis iraient contempler Paris de la Butte, se donnant l'impression fugitive de régner un instant sur la vie de l'étrange cité

Bravo les filles , vous m'épatez !!

NON! Gaston c'est Philippe? Bah j'y crois pas!!!

je pensais à une personne en particulier en l'écrivant toujours d'actualité d'ailleurs.

merci à chacun et à tout le monde

LESPOETES... j'aimais bien

Bon, je ne reste pas, je ne veux pas troubler d'aussi nostalgiques retrouvailles... mais, c'est beau...

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Au fait, y sont où ces écrits secrets?

Je me souviens d'un soir de décembre, j'allais solitaire dans les rues de Montmartre. Il avait neigé. Je sentais sur mon coeur une robe de neige, blanche et froide...

Bon pour l'incognito, c'est foutu!!!

chris a écrit:

Je me souviens d'un soir de décembre, j'allais solitaire dans les rues de Montmartre. Il avait neigé. Je sentais sur mon coeur une robe de neige, blanche et froide...

Ce sacré coeur... enneigé !

Vraiment très belles toutes ces écritures.... très différentes et si particulières à chacun