Dans les forêts de Broceliande, j'ai entendu ...

Je ne l'ai pas connu longtemps, juste quelques heures perdues dans la grande toile parmi tant d'autres. Ce n'était pas un héros, ni un saint, pas même quelqu'un d'important. Juste un pseudo, un nom dans une liste. Il est apparu un jour comme ça, comme par magie, comme arrive le soleil le matin, comme arrive une étoile dans la nuit. Si j'avais du le décrire, je l'aurais dépeint en loup-garou, surgissant de nulle part, la gueule ouverte, pret à dévorer tout sur son passage. Ou peut-être en maître sévère, une règle de bois à la main, qu'il aurait abaissée sur des mains tremblantes et encore couvertes des traces de chocolat qu'elles avaient porté secrètement à une bouche d'enfant. Peut-être même à un iceberg, immense, glacé, dont la petite partie qu'il montrait laissait présager des plus rudes températures dans sa partie cachée.
On m'avait dit "Méfie-toi de ces coups, ils font mal, mais il n'est pas méchant, il faut le connaître..." C'était la parole de trop. Derrière cette bête du diable, il avait donc un ange aux ailes flétries, derrière ce maître sévère un idéaliste plein de tableaux peints en bleu, derrière ce bloc de glace un feu à vous faire croire que l'été dure mille ans?
J'ai regardé de plus pres. Je me suis approchée sur la pointe des pieds, avec mon petit bouquet de sourire, et ma bouche en coeur. Et j'ai vu.

J'ai vu la douceur d'un vieux loup de mer, avec au fond de ses yeux des océans de tendresse, des mers d'innocence, des lacs de sourire. Ses griffes robustes ne servent qu'à ouvrir des huîtres les dimanches au bord de la jetée avec quelques copains, ses poils hérissés, à tenir chaud à ses petits-enfants, ses crocs qu'à mordre la vie à pleines dents.

J'ai vu le maître jouer à l'élève, réciter des contes et des fables, mettre le bonnet d'âne et faire des pitreries dans son coin, manger du chocolat avec les doigts, raconter les batailles et les récits d'aventures de sa vie.

J'ai vu la glace fondre pour devenir l'eau qui apaise la soif, l'eau qui fait grandir les fleurs, celle qui coule doucement dans les rivières, celle qui glisse sur la peau à la nuit tombée dans les bains de minuit, l'eau de la vie.

Je ne l'ai pas connu longtemps, juste quelques heures perdues dans la grande toile parmi tant d'autres. Ce n'était pas un héros, ni un saint, pas même quelqu'un d'important. Juste un pseudo, un nom dans une liste. Il a disparu un jour, sans bruit, comme le soleil se couche quand arrive la nuit, comme les étoiles meurent dans le ciel noir. Personne n'a jamais su pourquoi, mais moi je sais.

Il avait juste oublié qu'aujourd'hui encore, on chasse le loup, que les instituteurs sont méprisés et que les icebergs disparaissent peu à peu... et que tout le monde s'en fout




Toutes ressemblances avec une personne ayant existée est voulue, sauf la fin... pas encore.


La Bretagne est pleine de légendes... en récit, ou en homme...

Merci Marquise, c'est trop gentil ! Je ne sais pas si je mérite !..

Promis Tograf, je t'en écrirai un aussi... tu as été gentil !

Donc et en concéquence, ce mystérieux personnage de qui la Belle Marquise tresse les louanges , ce n'est pas Tograf... Pourtant, ça collait plutôt bien, lui qui récemment parcourait les sentiers forestiers à la recherche d'une Fée... Et puis, il a aussi l'âge d'être grant-père...

Alors qui ???

Pascal ? Impossible, c'est pas un pseudo et il cultive lui même sa feuille de choux en Bourgogne, pas encore à Bruxelles donc...
Renard ? Que l'on soupçonne d'avoir des origines Bretonnes... non, un supporter du PSG ne peut pas attirer ce type de littérature...
Christian ? le chansonnier arrangeur de mots et de maux... L'a pas l'air bien Breton non plus et là non plus ce n'est pas un pseudo... donc, négatif...
Cqfd ? Le Gone flegmatique à l'humour so british... Difficile à imaginer même si tant est qu'un filet de sang Breton puisse couler dans ses veines...
Jean? le posteur de cochonneries qui feraient fuir une troupe de batraciens outrés mais que son talent élève au rang d'art littéraire... On ne connaît pas assez son pedigree pour envisager cette hypothèse...
Ydel ou Tym ? Nos talentueux gribouilleurs que la jumellité exclue des candidats potentiels...
Absinthe ? L'est pas Belge lui, tout comme Léon le posteur en retrait(e) ? non, peu probable...
Gaston ? Le Nordiste, capitaine de route qui tient si bien la barre de son navire malgré les tempêtes... Ernestine m'a affirmée que ce n'était pas de lui qu'il était question...

Mais alors qui ??? Hein ? Non !!! c'est une blague ! vous êtes sûrs ? oui... certains ? oui !

Alors là je sens le rouge qui me monte aux joues, mes cheveux qui repoussent, mon coeur qui frise l'infarctus, mes poumons qui recherchent désespérément de l'air, mon estomac qui gargouille, mes chevilles qui enflent comme une grenouille qui voudrait se faire plus grosse que le boeuf, mes dents qui claquent telle une voile déchirée, mes yeux qui sortent de leurs orbites, mes genoux qui jouent des castagnettes, mes mains qui tremblent, mes pieds qui partent chacun de leur côté, bref je suis sur le cul !!!

Ô Belle Marquise auriez vous à ce point percé la carapace forgée dans le granit depuis des temps ancestraux ? Auriez vous lu en moi comme dans un livre ouvert contant les contes et les légendes des terres de mes aïeux ? Auriez vous deviné la dépression profonde (normal pour un Breton !) qu'une querelle vaine poussée par un vent mauvais baptisé injustice a fait jaillir en moi ?
Que dire de votre écrit qui me perce le coeur comme une flèche acérée et enduite de miel...

Merci Marquise de ce beau témoignage qui tend à rétablir cetaines vérités et qui fera de moi votre esclave à jamais...

naej a écrit:

... et qui fera de moi votre esclave à jamais...

Quand je pense que ça fait 6 mois que je lui file en douce des photos de moi en dentelle, en soie, en satin, en cuir, en chaîne, en voile ou en rien, que je lui récite chaque soir les contes du petit Kama ( la version adulte du petit Poucet), que je lui fais des yeux de biche en cam au point que je n'ose plus me promener dans les forêts ardennaises de peur de rencontrer un cerf et de pouvoir répondre à Jean sur un de ses textes par ma propre expérience, que je paye 158€ chaque mardi à 17h pour mes cours de biniou accéléré depuis 3 mois, que j'ai essayé tant de fois de faire des crêpes traditionnelles que mes enfants dès qu'ils me voient prendre une poële composent eux-même le numéro de SOS enfance maltraitée demandant qu'on les place d'urgence à la DASS, que j'ai tellement de fées, de troll, de gnomes, de lucioles sur les murs de mon appartement que quand on me demande mon nom, je réponds chantal goya, que chaque soir, je remplis ma baignoire à ras bord, je branche le ventilateur au max pour que le vent déchaine le bain, je passe un ciré jaune en criant "Moussaillon ! un canard à la mer !! " , tout ça pour faire de ce Breton mon esclave !

Alors que quelques mots auraient suffi

naej a écrit:

Alors là je sens le rouge qui me monte aux joues, mes cheveux qui repoussent, mon coeur qui frise l'infarctus, mes poumons qui recherchent désespérément de l'air, mon estomac qui gargouille, mes chevilles qui enflent comme une grenouille qui voudrait se faire plus grosse que le boeuf, mes dents qui claquent telle une voile déchirée, mes yeux qui sortent de leurs orbites, mes genoux qui jouent des castagnettes, mes mains qui tremblent, mes pieds qui partent chacun de leur côté, bref je suis sur le cul !!!

Le traitement de la crise aiguë d’angoisse : repose sur l’administration de benzodiazépines, par voie orale, associée à des mesures générales de prise en charge (isolement, calme, dédramatisation …). Il ne faut pas négliger la prise en compte des mesures d’hygiène, par exemple la réduction ou l’arrêt de certains stimulants (caféine ++), possiblement facilitateurs de la crise.

Pour le traitement au long cours, différents antidépresseurs ont fait la preuve de leur efficacité. Leur délai d’action est de 4 à 6 semaines. L’utilisation des antidépresseurs tricycliques (Anafranilâ, 50 à 100 mg/j) peut être limitée par la survenue d’effets indésirables gênants (sédation, bouche sèche, dysurie ….). L’efficacité et la tolérance au long cours des ISRS en font souvent le traitement de première intention. ( le Prozacâ, le Deroxatâ)

La molécule de référence demeure cependant l’Anafranilâ.

Un nombre important de travaux ont été effectués, en particulier avec le Xanaxâ, le Rivotrilâ, le Témestaâ et le Valiumâ. Le délai d’action de ces médicaments est plus court. La nécessité de posologies élevées peut être à l’origine d’une sédation et de troubles cognitifs, mais surtout d’une dépendance avec le risque d’une syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement.

· Moyens thérapeutiques psychologiques : l’association des traitements médicamenteux à des stratégies psychothérapiques donne les meilleurs résultats.

Les thérapies cognitives et comportementales (10 à 20 séances) ont fourni la preuve de leur efficacité. Il s’agit surtout de techniques d’exposition progressive aux situations anxiogènes (en imagination, in vivo …). L’agoraphobie est plus difficile à traiter que les attaques de panique où l’effet placebo est important. L’apprentissage de stratégies cognitives et de techniques de relaxation ou de contrôle respiratoire (techniques d’apprentissage de l’hyperventilation provoquée avec restructuration cognitive) ont également un intérêt.

Les approches psychothérapiques d’inspiration psychanalytique sont généralement considérée comme peu efficaces. Certains auteurs nord-américains ont même soutenu que trouble panique contre-indiquait la psychanalyse !

naej a écrit:

Donc et en concéquence, ce mystérieux personnage de qui la Belle Marquise tresse les louanges , ce n'est pas Tograf... Pourtant, ça collait plutôt bien, lui qui récemment parcourait les sentiers forestiers à la recherche d'une Fée... Et puis, il a aussi l'âge d'être grant-père...

Il est vrai qu'aujourd'hui, plus personne n'est étonné de voir des grand-pères de 40 ans !

Citation :

Il est vrai qu'aujourd'hui, plus personne n'est étonné de voir des grand-pères de 40 ans !

Putaing, c'est vrai qu'tu les fais pas, moi qui t'es vu en vrai...

Et encore, je me suis retenu ! Sinon, j'arrivais en culottes courtes !

Oui, mais dans ce cas tout l'monde aurait vu ton zoom !!!

Le numérique offre des possibilités insoupçonnées en matière de miniaturisation !

J'avais remarqué effectivement ton tout p'tit zoom...

Fallait pas te sentir obligé de révéler ici notre intimité !

Bof, au point ou j'en suis... j'ai plus rien à caché ! Toi si ???

le voile se lève peu à peu... en attendant que ce soit à toute vapeur !

Attention, c'est un Forum public... Et contrairement aux écoles du même nom, il vaut mieux garder le voile..;

Pas grave ! s'il enlève le voile y's'la nique à toute vapeur, tout est là !

C'est qui "il", à part toi et moi, je ne vois personne ici, c'en est même désespérant...

A part nous deux, je vois Pascal !
C'est lui "il", il se gausse en attendant son tour en espérant qu'on va s'essouffler ! C'est mal connaître l'esprit de cel..tiques !

ouais, la Marquise est là aussi, mais on peut pas dire "il" en parlant d'elle... Île à la rigueur, et même Belle Isle !

ïles Marquises aussi, où il n'y a pas que des brèles !

Citation :

Quand je pense que ça fait 6 mois que je lui file en douce des photos de moi en dentelle, en soie, en satin, en cuir, en chaîne, en voile ou en rien,

Oh! le salaud, il me les a revendues !

Fallait demander gentillement Christian, je te les aurais offertes, pour moins cher !

Dis donc, Marquise, et à moi, ton ennemi intime, tu les as même pas envoyéees, ces photos!!!

Léon le Wacky a écrit:

Dis donc, Marquise, et à moi, ton ennemi intime, tu les as même pas envoyéees, ces photos!!!

tu as eu celle où je suis baillonnée et ficelée avec du barbelé toi.