Faut que je relance dix fois démarrer
J'ai l'antivirus qui déconne
Dans ma tête aussi...
La clope porte mes tristesses
Sur un monde de blattes, de baise
Et de pas de bol
La vie discounte l'homme
Je suis seul dans mes volutes
Parfois je n'aime plus personne
Et surtout pas moi
Je suis un tireur qui se délite
Un pâle toqué, un oublié de la réussite
J'écris pour leurrer mes complexes
Laissez moi traquer les mots
Je me Moby Dicktionnaire
Je versificote pour planquer
Les dévers (et j'en ai bu!)
où je macère, je m'aiguise
Aux tranchants des verbes,
Je rime à rien
L'axe du mal, l'axe du bien, syntaxe
Que des trucs qui me vinaigrent
Comme les mots en "ou" qui prennent un x
Le monde se barre en couilles
et même se carembouille, si tu contrepoètes
Ami de l'humour! bonjour!
Je tais mes peurs sur des lignes blanches
Les mots se la coulent douce de mon crayon
Je rature, je me dégomme, je m'efface
je mes fils, je mes fesses, je mes fausses
Je peux pas suivre la vie, je veux pas jouer
J'ai rien demandé
Je suis né, comme toi, pour cautionner
Les drogués du pouvoir
Faut arrêter de faire semblant
Marions nos races, virez vos dieux
Et laissez moi les mots
Que je les couche, les caresse
Comme une femme
Mais bien plus souvent
Ca m'écoeure mes coeurs
Antinomie homonymique
Yin yang, hi han....
Je veux devenir fou.....
Sinon tu vois, mon ange
T'es lourd sur mon épaule
Dessine moi une femme....