LE FOL UNIVERS DE GASTON LEBRAVE
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 Histoire de donner des nouvelles

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Gastonlebrave
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Sep - 6:21

Essaie de t'en passer le plus longtemps possible! Et si tu te décides à en acquérir un, ne mets pas n'importe quoi dedans.
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Léon le Wacky
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Sep - 22:49

J'ai déjà vu, au cinéma, des gens se promener chez eux sans leur cageot. Mais c'était dans des films interdits aux moins de 18 ans.

bof
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chani
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Sep - 23:02

Petites questions

Que se passe-t-il si on vous vole votre cageot

A-t-on le droit à plusieurs cageots

Change-t-on de cageot dans le cadre d'évènements familiaux

Hérite-t-on de cageot

A quel type de peines s'exposent les détenteurs de faux cageots !


Est-ce que je suis assez cageot laid ???
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Jaissi
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep - 0:51

chani a écrit:
Petites questions

Que se passe-t-il si on vous vole votre cageot

Chacun est responsable de son cageot devant la loi

A-t-on le droit à plusieurs cageots

Il n'y a qu'un cageot par individu avec une immatriculation individuelle

Change-t-on de cageot dans le cadre d'évènements familiaux

Non. Chacun vit et meurt avec son cageot

Hérite-t-on de cageot

Non, on est enterré avec.

A quel type de peines s'exposent les détenteurs de faux cageots !

On les enferme dans un cageot


Est-ce que je suis assez cageot laid ???

Sûrement pas assez... Si je peux faire quelque chose...
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MessageSujet: Le sac de malheur   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep - 1:34

Le sac de malheur.




L'homme marchait lentement dans les rues désertes et glacées de l'hiver avec son grand sac sur l'épaule. Il avançait sans raison et sans but. Un air de désespoir intense imprégnait son regard: une sorte de douleur aux yeux secs.
L'homme marchait, malmené par le vent, giflé par la pluie qui cinglait son visage, comme indifférent à tout. Un de ces routiniers du chagrin à qui on ne la fait plus. Sa tristesse était à ce point palpable qu'elle semblait faire intrinsèquement partie de son être. Comme si le destin, d'une façon péremptoire lui avait fait accepté sa donne, une bonne fois pour toute, comme s'il avait fini par abdiquer définitivement devant sa loi.
L'homme marchait en portant sur son dos tous les malheurs du monde. Et c'était lourd!

je l'ai croisé un soir et je lui ai demandé où il allait avec tout ce barda. Il me raconta alors: Cela faisait longtemps qu'il ne croyait plus en sa chance, évacuant tout projet, condamnant tout espoir. Même le mot envie n'avait plus de sens pour lui. Sa vie n'avait été qu'une succession amère de flops et de ratés. La relation de ces malheurs noircirait bien trop la page blanche et je pense que, par décence il est inutile que je vous la brosse.
D'autres auraient réagi devant cette déveine outrancière, levé des poings rageurs vers le ciel, auraient continué la lutte, lui non. Ce malheur, il l'avait définitivement admis comme étant son lot, il ne voyait pas d'alternatives, pas d'autres chemins que cette route, pavée de tristesse, sur laquelle il avait déjà tant trébuché.

Touché, j'ai alors voulu le consoler, le réconforter de quelques paroles chaleureuses et humaines. J'ai voulu essayer de lui faire croire que rien n'était définitivement perdu, tant qu'il restait de la vie. Il ne les avait pas encore vu, mais ils s'ouvriraient sûrement un jour devant lui, tous ces chemins bleus de lavande que le soleil caresse. Ces chemins qui fleurent bon le printemps et qui mènent vers des clairières embaumées et sereines où l'on respire un air exhalant le goût secret des petits bonheurs tout simples. Je lui en ai parlé de ces fameuses roues qui tournent, de ces lendemains qui chantent, de ces étoiles qui un jour, ne se mettent à briller que pour vous...

J'ai parlé, parlé, parlé, je ne sais plus combien de temps. Lui, semblait m'accorder un intérêt poli, mais ses yeux restaient perdus dans un lointain désabusé.
Quand je fus à cours d'arguments, je me suis tus afin de reprendre mon souffle, d'avaler ma salive, fouillant malgré tout au fond de moi, tenter d'y puiser les ultimes paroles salvatrices qui m'auraient peut-être aidé à rallumer ne serait-ce qu’une lueur d’espoir dans le regard du malheureux.

C'est à ce moment là qu'il m'a demandé de lui tenir son barda le temps qu'il lace son soulier. Durant une fraction de secondes, je me suis demandé pourquoi il ne le posait pas tout simplement à terre. Finalement, trop heureux de trouver enfin, à travers sa demande, une façon de le soulager, je lui pris de bonne grâce son énorme sac.
Grand mal m'en prit. A peine l'avais-je en main que l'homme, à ma grande surprise, détala comme un lièvre. Il disparu dans la nuit froide en me laissant son sac de malheurs sur les bras.

Depuis, je marche lentement dans les rues désertes et glacées de l'hiver avec mon grand sac sur l'épaule. J'avance sans raison et sans but. Un air de désespoir intense imprègne mon regard: une sorte de douleur aux yeux secs.../
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep - 23:52

je cours me mettre un cageot sur l'épaule : je pense que cela m'évitera d'accepter le sac d'un inconnu au regard laissant transparaître "une sorte de douleur aux yeux secs".
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Sep - 9:08

En cas de violentes douleurs aux yeux secs, le Larousse Médical recommande l'usage de larmes artificielles en flacon unidose:

Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Prod_entret_larme_homsopht-2
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Léon le Wacky
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Sep - 11:17

Le gars n'a pas eu la curiosité d'ouvrir le sac pour voir ce qu'il contenait? Il a peut-être eu raison, c'est probablement un sac de Pandore.

bof
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MessageSujet: Peaux de banane   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Sep - 14:16

Peaux de banane



Julien Massenot semblait rêveur, tandis que d'un index distrait il lissait le lustre de son bureau ministre en bois de rose du Honduras. Il dirigeait aujourd'hui un empire. Cela n'avait pas toujours été le cas. Il se rappelait, non sans émotion, que sa vie avait basculé, et lui avec, ce fameux jour où il avait glissé sur une peau de banane.
Pourtant, les peaux de banane, il connaissait. N'était-il pas employé municipal assigné au service du nettoyage dans cette petite commune du Loir et Cher? Un balayeur quoi! Rien dans cette petite vie médiocre n'aurait pu laisser présumer un tel changement, une métamorphose aussi radicale.
Légèrement commotionné, on avait jugé bon de le garder en observation dans un établissement hospitalier redoutant quelque traumatisme crânien. Il avait pour voisin de chambre un accidenté de la route dans un état autrement critique. Le malheureux était dans le coma depuis trois jours et les internes se perdaient en conjectures quant à son possible réveil.
Cette nuit là, Julien fut perturbé dans son sommeil par un bruit persistant. C'était en fait son voisin qui émettait des râles pour tenter de capter son attention. Julien se leva tant bien que mal et s'approcha au plus près des lèvres de l'homme pour mieux l'entendre. Celui-ci lui dit dans un souffle, qui, visiblement, n'était pas loin d'être le dernier, que l'oseille se trouvait dans une planque au 3 rue du chemin vert à Saint-Maur, dans la banlieue parisienne. Il ajouta, avant de s'éteindre définitivement, que la clef était dans la poche de son veston. Considérant que le destin lui faisait là une fleur, Julien s'empara discrètement de ladite clef, puis se recoucha tranquillement.
Jugé hors de danger, notre homme put rentrer chez lui dès le lendemain. Ce même jour, il prit le premier train en partance pour la capitale. C'était la première fois qu'il y mettait les pieds, mais comme il n'était pas plus bête qu'un autre, il eut tôt fait de se retrouver à l'adresse que lui avait indiquée son collègue de lit. Il s'agissait d'un grand hangar. Il essaya alors la clef sur la serrure et réussit presque immédiatement à ouvrir la porte. Le mourant n'avait pas menti : l'oseille était bien là, il y en avait même des tonnes, du vrai bon oseille avec lequel on fait de la vraie bonne soupe. Julien mit un certain temps à se remettre de cet épouvantable quiproquo.
Faisant toutefois preuve d'un certain pragmatisme, il se débrouilla pour refourguer la marchandise à une grossiste de Rungis, redoutable commerçante, qu'il épousa d'ailleurs trois mois plus tard. Par la force des choses, il se spécialisa donc dans l'oseille et gagna, grâce à ce distingué légume un maximum de blé.
Un légume, il eut tôt fait d'en devenir un lui même. Il apprit un jour, par une indiscrétion d'un de ses clients, que son concurrent le plus direct était au bord de la faillite à cause d'une gestion désastreuse de son affaire, doublée d'importantes dettes de jeu. Julien n'eut aucun mal à obtenir la main mise sur cette société en échange de la liquidation des dettes. Cette opération lui permit d'avoir un pied dans l'avoine. De l'avoine au cheval, il n'y avait qu'un pas qu'il franchit allègrement. Il prit des parts dans plusieurs écuries d'élevage normandes et devint en quelques mois propriétaire d'un des plus prestigieux haras deauvillois.
A partir de là, sa fortune enfla démesurément. Les gains réguliers que lui procuraient ses chevaux aux courses alliés à la prospérité de ses affaires le hissèrent rapidement dans les plus hauts rangs de la jet set. On citait sa réussite en exemple, on lui épingla même la légion d'honneur. En fin de compte, tout semblait réussir à cet homme qui n'en avait vraisemblablement pas autant demandé.

"Et tout ça grâce à cette malheureuse peau de banane!" s'étonnait-il encore en se lovant dans son fauteuil empire. Il s'accorda encore quelques minutes de rêverie supplémentaires puis se leva, ajusta ses lunettes cerclées d'or, se présenta devant le grand miroir en cèdre du Liban qui côtoyait le porte-manteaux, en cèdre aussi, mais de Manille. Après une hâtive inspection qu'il jugea satisfaisante, il prévint sa secrétaire de son départ. Il endossa son pardessus, mit son chapeau, et sortit.
Il n'avait que dix mètres à faire pour rejoindre sa Jaguar rutilante. Il ne rata pas pour autant la peau de banane que venait de jeter négligemment un gamin quelques minutes plus tôt sur le trottoir. Si la chute fut à la hauteur de la première, elle eut par contre des conséquences bien plus dramatiques puisque son crâne heurta le sol si durement qu'il perdit la raison.
Sa femme, ayant beaucoup de mal à supporter l'idée qu'il se prenne désormais pour un chou-fleur, le quitta. Ses amis l'abandonnèrent, ses affaires périclitèrent et sa fortune fondit aussi rapidement qu'une motte de beurre au soleil. Finalement, complètement démuni, on le renvoya dans sa commune natale où il fut réinséré au service du nettoyage urbain. Il n'était ni heureux, ni malheureux. Il avait presque tout oublié, gardant juste le souvenir confus d'une autre existence coincée entre deux peaux de banane.
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Sep - 6:38

Lecture vivement conseillée: remonte, petit topic!
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Sep - 17:59

Jaissi tu es génialllllllll..... T'es certain que t'es musicien ?

De plus j'ai la nette impression que tu t'entendrais à merveille avec un copain à moi. Jean-Marie Dutey. Cet homme écrit comme une mitraillette des histoires à couper le souffle parfois...

Si tu veux je te donnerai plus de détail sur lui. Il adore l'écriture collective. Alors que moi j'ai un peu décroché. Ou bien j'ai arrêté de peur de tomber amoureuse de son âme d'écrivain si généreux.

Bravoooo ! applause Je suis bouche bée...
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Sep - 19:11

Petite Pitoune... Je ne sais quoi te dire si ce n'est (au moins) merci. C'est vrai que je suis heureux de voir que mes petits écrits résonnent quelque part, même jusqu'au Canada... (Tu es mon principal argument pour amorcer une carrière internationale), au moins, n'ai-je pas l'impression d'écrire dans le vide.
Quant à savoir si je suis musicien... oui, plus que jamais, et j'espère avoir l'occasion de le prouver d'ici peu... si les dieux médias me prêtent vie.
Tu veux me présenter ton tireur de mitraillette, je serais ravi qu'il me coupe le souffle à moi aussi. Dis-moi vite où on peut le lire... Bisous
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Sep - 21:20

Jaissi a écrit:
(Tu es mon principal argument pour amorcer une carrière internationale),

Les représentants du peuple le plus brave de toute la Gaule te remercie de les annexer à ta patrie, mais ils souhaitent garder leur indépendance.

Léon, Beren et moi devons-nous donc cesser immédiatement la lecture de tes textes ou la carrière internationale du maître fera-t-elle une tournée internationale vers l'est également? barbu
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep - 2:17

Ah bon? La Belgique est indépendante ? On aurait pu me prévenir!
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep - 9:05

T'inquiète pas, les wallons nous font une petite crise de belgitude tous les deux mois environ.
Mais pour le moment, leurs projets d'annexion de la France restent encore très flous.
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MessageSujet: Drôles de rêves   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 1:47

Drôles de rêves



J'avais fait de drôles de rêves cette nuit là. Ils se sont évaporés dans les brumes du matin, et malgré mes efforts, je n'ai pas réussi à en reconstituer la trame. Juste quelques flashs : Je m'étais retrouvé dans la peau d'un de ces super héros d'une sorte de B.D.fiction livrant une magistrale bataille contre des maléfiques et multipliant les exploits pour sauver une population épouvantée, vouée, sans mon intervention, à une mort certaine. Rien que ça!
Oubliant mes frasques de la nuit, je m'étais levé, lavé, habillé, puis, après un hâtif petit déjeuner, j'étais sorti de chez moi prêt à me fondre dans la banalité d'un bien moins glorieux quotidien.
Cependant, j'ai senti rapidement que ce jour là, quelque chose clochait: Dans la rue, les gens me dévisageaient avec sympathie. Il me semblait lire dans leurs regards quelque chose comme de la bienveillance et une admiration qu'à mon sens, rien ne justifiait. Ils me souriaient avec une sorte de complicité entendue qu'ils étaient évidemment seuls à partager.
Je fus d'autant plus surpris quand le gars du kiosque chez qui je prenais mon journal chaque matin insista pour me serrer la main. Cette façon qu'il eut de la garder un long moment dans la sienne, avec un air de reconnaissance appuyée dans les yeux, contrastait singulièrement avec les traditionnels "bonjour, bonsoir" qu'il me servait habituellement.
Mais ce qui me souffla le plus, je crois, fut mon entrée dans le wagon du métro où je descendis un peu plus tard. J'en avais à peine franchi le seuil que tous les voyageurs s'étaient levés comme pour m'adresser une standing ovation.
J'en reconnaissais quelques uns, ce qui est sommes toutes normal, à force d’emprunter les même trajets, sensiblement aux mêmes heures. A ce jour, ces gens là m'avaient toujours semblé très sérieux, raisonnables; d'honnêtes travailleurs allant et revenant de leurs labeurs. Je les voyais soudain, les mêmes, complètement lâchés, déchaînés, m'adressant des vivats chaleureux ainsi que des regards où pointait un certain respect.
Ne sachant trop comment gérer cet enthousiasme qui échappait à ma raison, je me contentai de repousser de façon gauche cette foule qui ne cessait de m'applaudir, tentant d'amortir de mes mains cet élan autant spontané qu'immérité.
C'en était trop! Il me fallait savoir. Quel était ce vent de folie qui soufflait sur la ville? Qui allait m'expliquer? Quand le métro arriva à la station suivante, j'en profitai pour m'éclipser, alors que les gens, toujours debout, ne se lassaient pas de m'acclamer.
Par bonheur, le quai était désert. J'avais besoin de me retrouver un peu. La gloire est certainement une chose agréable quand vous l'avez recherché, attendu, et mérité, mais quand elle vous tombe un jour sur le coin de la figure sans la moindre raison, je vous jure que c'est surprenant.
Je pris place sur un siège pour essayer de rassembler mes esprits –Dieu merci, je n’en ai qu’un !-, quand mes yeux se posèrent sur la une du journal que je tenais entre les mains. Et ce que j'y vis me sidéra : Mon nom et ma photo s'étalaient sur cinq colonnes avec ce titre en caractère gras :"Il nous a sauvé!"
J'ouvris le quotidien en tremblant d'émotion afin de lire le contenu de l'article qui m'était consacré. C'était hallucinant. Il ne s'agissait, ni plus, ni moins, que de la relation de mon rêve de cette nuit. Au fil de ma lecture, les détails qui m'avaient échappé le matin se précisèrent cette fois d'une façon limpide. Tout était là, depuis ma lutte titanesque sur les toits de la ville contre un malfaisant, un certain Docteur Boum, ainsi nommé parce qu'il avait la fâcheuse manie de tout faire sauter autour de lui, jusqu'à l'ultime sauvetage de cette pulpeuse blonde que j'arrivais finalement à arracher à ses griffes. J'avais, bien sûr, entre temps liquidé ses sbires, neutralisé son réseau et désamorcé les minuteries des bombes qui promettaient à la cité un feu d'artifice digne d'un réveil de l'Etna. Finalement, le "méchant" avait réussi à fuir in extremis dans un hélicoptère en professant les amabilités qu'on peut deviner à mon endroit. Quant à moi, il était écrit que j'avais été exemplaire. Du vrai bon boulot de super héros, tout bien, net et sans bavures.
Inutile, je crois, de vous décrire ma stupéfaction. Pourtant, ce que ma raison refusait d'admettre, ma mémoire le confirmait : Le récit était précisément comme dans mon rêve.
Il y avait pourtant certainement une erreur dans le casting, ce ne pouvait être moi. Je ne suis pas plus lâche qu'un autre, mais ce n'était vraiment pas mon genre que d'aller chercher des noises à ce Docteur Boum, un type dont j'ignorais l'existence jusqu'à hier. J'imaginais non sans terreur ce redoutable Docteur, très colère à cette heure là, empli de haine et de velléité vengeresse contre moi... Je ne voyais pas comment j’aurais pu mettre à mal des escogriffes de cet acabit, je n'en avais pas l'envergure, je n'étais pas taillé pour lutter contre ces forces là. J'avais d'autant plus de mal à me représenter, bataillant sauvagement sur les toits de la ville, moi qui ai toujours été sujet au vertige, même quand je grimpe sur un petit escabeau.
Il y avait bien-sûr cette blonde pulpeuse qui, d'après l'article, se languissait de revoir son sauveur afin de lui exprimer toute sa reconnaissance. C'est vrai qu'elle était belle. En lisant le récit de cette nuit, son visage était réapparu dans mon esprit. Une de ces filles comme on n'en rêve, qu'on ne croise qu'au hasard des pages d'un magazine, jamais dans la rue. Ce fut avec beaucoup d'émotion que je sentis resurgir en moi le souvenir de son contact. Ligotée et bâillonnée qu'elle était, je l'avais délivré d'une sombre planque où la retenait des gens du Docteur Boum. Neutraliser les deux malfrats qui la gardait ne fut pour moi qu'une formalité, puis, je l'avais emportée dans mes bras comme si elle avait été une plume. Oubliés à ce moment mes douloureux problèmes de lumbago!
Pendant que défilaient dans mon esprit toutes ces pensées, le quai se remplissait. Comme les autres, les nouveaux venus ne manquaient pas de m'exprimer leur gratitude et leur admiration, qui d'un geste de la main, qui d'un clin d'oeil complice.
Je commençais peu à peu à prendre la mesure de cette gloire nouvelle. J'ébauchais même un début d'explication afin de me la justifier et, en fin de compte, me la légitimer: il se pourrait, me disais-je, que dans un accès de somnambulisme j'ai été capable de réaliser ce qu'on m'attribuait et d'avoir été véritablement celui qu'on raconte. Qui peut dire ce qui se cache dans l'inconscient? Il n'était pas impossible, que j'ai engendré cette nuit là une sorte de Mister Hyde bénéfique. Et cet autre, après tout, n'était-ce pas un petit peu moi?
Me satisfaisant de cette analyse sommaire, je décidai de m'installer dans la peau du personnage qu'on s'attendait à me voir jouer. Je pris donc la rame suivante et répondis cette fois ci avec une bienveillante modestie aux acclamations qui ne manquèrent pas quand je pénétrais dans le wagon.

Cette journée fut tout simplement formidable. On me fêtait partout où j'allais. Dans la rue, dans les bars, jusqu'à mon bureau où les employés avaient littéralement déployé le tapis rouge. Le directeur de ma société qui ne m'avait tout bonnement jamais adressé la parole, pour la bonne raison que je ne l'avais jamais vu, semblait soudain me considérer comme un ami de toujours. Mes collègues me demandaient de leur fournir moult détails sur mes aventures de la nuit. Vint la presse, la télévision, la radio; je fus l'objet de toutes les sollicitations. Je n'avais rien fait pour cela, mais j'avais été promu héros national. Cette journée atteignit son point d'orgue en fin d'après-midi quand une certaine Vanessa, ma fameuse blonde pulpeuse, m'appela.
Elle voulait me rencontrer, le plus tôt possible. Elle me dit qu'elle tenait absolument à remercier personnellement son sauveur, qu'elle ne savait pas encore comment, mais qu'elle trouverait certainement un moyen. Sûr! Je lui faisais confiance, pour peu qu'elle eut la manière, elle avait certainement les moyens de rendre un homme heureux.
Je n'ai jamais été une terreur avec les filles. Ma timidité maladive envers le sexe qu'on dit faible a souvent desservi ma cause, mais cette fois ci, j'avais la partie belle, les meilleurs cartes en mains. Toutefois, soucieux de ne pas les gâcher stupidement, je lui proposai un rendez-vous pour le lendemain. La journée avait été harassante, j'étais véritablement sur les genoux et je redoutais de faire pâle figure en acceptant de la voir dès ce soir.
Je fus heureux de me retrouver seul chez moi. J'avais vécu plus de choses en vingt quatre heures qu'en trente ans. Il me fallait les digérer. J'avais besoin de revoir le film de cette journée extraordinaire sur l'écran privé de mon intimité. Allongé sur mon lit, je me le projetais inlassablement quand le sommeil me surprit.

Je ne sais pas quel genre de rêves je fis cette nuit là, je n'en avais gardé aucun souvenir, mais je me réveillai avec une certaine appréhension en proie à un sourd malaise.
Il s'accentua quand je sortis dans la rue. Il me fallut affronter les regards craintifs et haineux des premiers passant que je croisais. Le gars du kiosque me jeta mon journal sans mot dire. Décidément, les jours se suivaient et ne se ressemblaient pas.
Sur le quai du métro, l'ambiance était plutôt hostile. Les gens chuchotaient entre eux à ma vue. C'est alors que les premières insultes ont commencé à fuser. Les plus téméraires se sont regroupés et ont avancé lentement vers moi. Visiblement, leurs intentions étaient menaçantes. Il était clair qu'entre hier et aujourd'hui, ma cote d'amour avait sensiblement baissé. A dire vrai, la tendance semblait s'être clairement inversée. Bref! Ca sentait le roussi. J'ai alors pris mes jambes, je les ai mise à mon cou (ce qui n'est pas une mince affaire) et j'ai détalé vers la sortie alors que la foule des voyageurs, enhardis par ma fuite, se changea soudain en meute enragée, et fila à mes trousses.
De retour à l'air libre, ce ne fut pas mieux. J'eus, dans un premier temps un mal fou à me défaire des ardeurs d'une ménagère qui voulait m'assommer avec son cabas, et je ne réussis qu'in extremis à semer une dizaine de passants qui s'étaient regroupés pour me courser dans les artères de la ville.
C'est fou ce que les gens sont lunatiques, ai-je pensé, alors que j'essayai de reprendre mon souffle à l'abri d'une porte cochère. Hier adulé, haï aujourd'hui, quel était cette farce que me jouait le destin et dont j'étais visiblement le dindon?
En fait, la réponse était là, dans ce journal plié que j'avais extrait lentement, avec angoisse, de la poche de mon veston. Elle s'étalait là, en première page, en gros caractères au dessus de ma face ricanante. En voyant cette photo, j'ai retrouvé d'un seul coup le fil de mon rêve de la veille : cette nuit, c'était moi qui avait joué le méchant.../
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 15:17

Même si la chute était prévisible, ton texte est super ! Et tu pourrais en écrire jusqu'à un bouquin avec cette idée de départ.

Un homme vit ses rêves au réveil. Jusqu'à ce qu'il devienne fou à s'empêcher de dormir...

Bof ! Une idée comme ça.

Bisous à toi !
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 15:36

T'as raison La Pitoune. Mais c'est vrai qu'on pourrait presque faire un bouquin avec chaque nouvelle, pour peu que l'idée de base soit suffisamment riche.
Encore faut-il la creuser cette idée et, c'est là que ça se gâte. Si tu ajoutes à la flemmingite aigue le manque de temps... Tu finis par te dire qu'après tout, cette histoire, elle est très bien en nouvelle.
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 15:41

Jaissi dit : Tu finis par te dire qu'après tout, cette histoire, elle est très bien en nouvelle.

Alors tu pourrais écrire un bouquin tout plein de nouvelles...
bouche
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 17:10

La Pitoune... Tu vas finir par me donner des idées... Je le crains.
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 17:12

Jaissi a écrit:
La Pitoune... Tu vas finir par me donner des idées... Je le crains.

Tant quelles ne sont pas trop cochonnes... Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 17:13

Et ce bouquin s'appelerait :"Histoire de donner des nouvelles"
Bon sang... mais c'est bien sûr!
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 17:16

LOlllll.. Jassi ! Tu me fais de plus en plus penser à mon copain JM... Si tu n'étais pas musicien je croirais que tu es lui sous un autre nom...

Vois-tu... Ton idée de départ est génialeeeee...
bravo bouche
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 17:17

Ya moyen de causer plus rapide? msn...?
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep - 17:19

Jaissi a écrit:
Ya moyen de causer plus rapide? msn...?

Facile : denise_girard59@msn.com

Et hop ! Je serai là...
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MessageSujet: Re: Histoire de donner des nouvelles   Histoire de donner des nouvelles - Page 2 Icon_minitime

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