Pierre.

Pierre aux douceurs de silence
J'entends douce musique du minéral
Les échos éternels des profondeurs
Ma terre

Tu m'es présence impénétrable
Mystère jamais dévoilé
Oeil au regard de rocher

Tu te mélanges au ciel
Dans ces troubles moiteurs
Du rêve

Je jalouse ton immobilité.

toi aussi tu connais Pierre?

Dis-toi bien que toi, au moins, Gaston, tu n'amasseras jamais de mousse... sauf devant une bonne chope de bière.

C'est superbe !

Je connais Pierre, Louftique, depuis longtemps et suis ravi de voir que nous partageons tous deux cet avantage. Je ne sais si c'est superbe, Tiguidou, mais je veux bien te croire. Quant à toi Wackymachin le jour où tu cesseras de plaisanter, c'est que tu seras mort et encore, je ne suis pas sûr que tu n'iras pas réjouir dans l'au-delà quelque âme neurasthénique.

Gastonlebrave a écrit:

Je jalouse ton immobilité.

ben des fois moi on me la jette...


sinon mon gastounet, j'aime bien quand tu graves des mots

30 ans de carrière à gloser sur 2piR, on comprend qu'à la retraite il réduise ses ambitions de 50%

La Blonde s'appelle Pierre

Cqfd a écrit:

30 ans de carrière à gloser sur 2piR, on comprend qu'à la retraite il réduise ses ambitions de 50%

Réduire le temps de mes divagations pédagogiques à cette maigrichonne durée est évidemment le signe d'une pensée d' énergumène visant à minimiser les efforts soutenus par ses compatriotes.Je me permettrai donc de signaler à monsieur cqfd que ma carrière enseignante à laquelle j'ai mis fin fortune faite fut d'une durée globale de 35 ans 11 mois et 4 jours (je tiens à la disposition de tout un chacun des photocopies de mes états de service délivrés par les services de l'inspection académique). Je me suis pendant ce temps gaillardement débattu dans des accords somptueux de participes passés, de savantes recherches sur les numérateurs et dénominateurs, de magnifiques ratiocinations sur les pourcentages, de délicates envolées vers les magies verlainiennes et La fontainesques, des discours enthousiastes sur la Seine qui prend sa source au plateau de Langres.
Cette énumération suffira-t-elle à persuader nos lecteurs que nous avons là affaire à des manoeuvres frauduleuses visant à réduire le montant d'une retraite bien méritée et gaillardement arrachée grâce à la magie du temps qui passe?

Il est vrai que suivre des cours du soir alors qu'on est à la mine depuis l'âge de 12ans, pour se hisser à la force du poignet, pourtant destiné à d'autres usages à cet âge-là, jusqu'à l'élite des hussards de la République et infliger ensuite à des générations de gamins qui ne vous ont pourtant rien fait la règle de trois, les cinq continents, la preuve par neuf et les états d'âmes de scribouillards faméliques du dix-neuvième siècle, ne peut qu'icliner la critique à l'indulgence.

Que l'on serve une retraite à ce quidam pourrait, à certains égards, paraître presque légitime.

Le comité des sages de Bécon les Bruyères apprécie à leur juste valeur ces commentaires modestes laissant penser que le Rhônalpin a le coeur moins sec qu'il n'y paraît.

Peut-on se risquer à supposer que la boucle étant bouclée par les deux protagonistres ancêtres de ce lieu de jouissance, j'ai nommé Sieur Gaston et Sieur Cqfd, peut-on dis-je affirmer sans prétention aucune que nous venons d'avoir une fine démonstration de ce que l'on appelle communément dans la France profonde et peut être même, allez savoir, dans la Belgique profonde : le quadra dur du sexe ? pardon la quadrature du sex cercle ?