PETITE MORT

Tu rafraîchis ton maquillage
Malice de tes yeux au rimmel
Lèvres sensuelles redessinées
Et moi je me water-plouf

Tu caches tes seins encore chauds
dans des bonnets de satin
Frissons sur la peau
Et moi je me pends à tes bretelles

Sans les griffer tu réajustes tes bas
De tes mains qui glissent le long du galbe
Mélange de soie avec tes cuisses
Et moi je m'en fais une corde au noeud coulant

Tu cherches ta culotte pour cacher
Le lieu du crime où nous nous sommes noyés
Quand tes ongles rouges m'ont marqué comme au fer
Et moi je m'en fais une camisole

Tu es repartie d'un clin d'oeil m'abandonnant
Ton odeur et tes sueurs, ton rire et ta salive qui me collent
Et m'arrachent encore quelques soupirs et un râle
Et moi je dépéris déjà d'attendre ton retour

Incroyable Pascal, je m'apprétais à poster un texte fraîchement éccrit ( et à peaufiner d'ailleus) avec le titre "Petite Mort" ! Les grands esprits se rencontrent...mais je suis obligé de changer de titre. Je vais l'appeler, "Duel intime" en attendant de trouver mieux.

à propos de ton texte, on lit beaucoup de choses planquées derrière ton habituelle et apparente dérision

Eh les mecs , ils sont chauds bouillants vos poèmes ! trop brûlants pour le chaudron d'Aphrodite ? ils l'auraient fait fondre ?

C'est vrai que toi et Christian...savez jouer avec les mots qui frissonnent...

Bisous Pascalou...tout doux !