Tant va le vers à l’eau

Sur les bords de la seine
Où nous avions flâné
J’avais improvisé
Un très joli poème.

Mais le fleuve entendant
La douce mélopée
crut que les compliments
Lui étaient adressés.

En passant à Paris
Vous pourrez constater
Que la Seine depuis
En est restée troublée.
Clin d'oeil

Je subodorais que les fleuves pouvaient entendre.

Et d'ailleurs, que serait l'île sans l'ouïe?

t'as flané avec une cruche???

T'es aussi passé sur le pond n'oeuf avec ta poule , Christian ?
En tout cas , belle mise en Seine !

Bravo, Christian! Mais à cause de toi, désormais, la vie de la Seine ne sera plus un long fleuve tranquille.

La Seine fait des siennes, elle ne serait plus saine?
Depuis qu'un amoureux en promenant sa mie
A jeté dans ses eaux quelques regards épris
Qu'elle a pris pour amour comptant cette vilaine!

La Seine est une sotte et toi un imprudent
Tu sais bien que toute eau est un miroir troublant
Et qu'on ne peut se fier à de si beaux mirages
Quand l'eau se pique de mettre l'amour en cage!

Quelle belle réponse Marcek !

La Seine n'est plus saine et la Loire non plus
depuis que sur sa rive un matin de printemps
j'avais déjà commis (chez moi c'est récurrent)
la même erreur au bras d'une belle ingénue.

Mais si le flot des mots, les siens, avait troublés
il a su redonner le tain à cette Loire
qui reprit les reflets et l'aspect d'un miroir
En entendant l’humour qui l’avait déridé.

Mille bravos!
Entre 2 bravos, je te rappelle mon cher Christian que j'attends toujours que tu m'envoies l'adresse où je peux poster un chèque pour acheter ton bouquin.
Tu es un bon auteur, c'est sûr, mais ce qui est certain, c'est que tu es un commerçant à la noix. Ce n'est pas moi qui te jetterai la pierre. Que ferais-tu de mon caillou?

Je peux te faire photocopier ma version et te donner mon numéro de compte si tu veux Jaissi

Je vois que tu ne perds pas le nord. Normal de la part d'une Marquise Belge!