Ce poème maudit...

Ce poème maudit...

Ce poème maudit que je n'écrirai pas
Parce qu'il est trop beau
Qu'il ressemble au silence...

Ce poème maudit que j'entends m'échapper
Se dérobe à ma plume narquois déconcertant

Ce poème semblable aux nuages légers
Aux aurores électriques de la beauté passée

Ce poème maudit que je n'écrirai pas
Qui pourtant dort en moi comme un appel vibrant
Qui ressemble à la nuit qui ressemble au silence...

Et qui a les couleurs étranges du néant

Hello darkness, my old friend,
Ive come to talk with you again,
Because a vision softly creeping,
Left its seeds while I was sleeping,
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence.

Comme Mallarmé dans le "sonnet en -ix", Gaston nous pond un texte sur le néant.

Ce poème maudit que tu n'as pas écrit
Et qui murmure en toi, t'échappe et te tourmente,
Nous entendons pourtant sa plainte intermittente,
Et même s'il se tait nous devinons ses cris.

Bonne journée.

Anne

Merci, Anne, merci, Laulau et, n'étant pas vraiment méchant, merci Léon!

Cqfd a écrit:

Hello darkness, my old friend,
Ive come to talk with you again,
Because a vision softly creeping,
Left its seeds while I was sleeping,
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence.

I speak english just a little but i say "Merci beaucoup, mister cqfd!"

C'est pas de moi, c'est de Gamon et Sirfunkel!

Gastonlebrave a écrit:

Merci, Anne, merci, Laulau et, n'étant pas vraiment méchant, merci Léon!

C'est toi ou moi, le "pas vraiment méchant"?

Ah ! mince ! j'ai lu le début ....:

Gaston a écrit:

Ce poème maudit...

Ce poème maudit que je n'écrirai pas

et me suis dit : "tiens , finalement y'a pas de poème" alors je suis revenu sur le portail et puis , finalement , si , il y avait un poème , et qui sonne bien en plus , bravo Gaston !

Renard a écrit:

Ah ! mince ! j'ai lu le début ....:

Gaston a écrit:

Ce poème maudit...

Ce poème maudit que je n'écrirai pas

et me suis dit : "tiens , finalement y'a pas de poème" alors je suis revenu sur le portail et puis , finalement , si , il y avait un poème , et qui sonne bien en plus , bravo Gaston !

Ah toi aussi tu traines sur le portail...

En rhétorique, ça s'appelle une prétérition : parler d'une chose tout en annonçant qu'on ne va pas en parler (genre "je ne vous ferai pas l'injure de vous rappeler que, etc.").

On peut aussi dans le même ordre d'idée déclarer: "Nul besoin de vous rappeler l'ignominie d'un certain Belge..."

Le fourbe Gaston a écrit:

On peut aussi dans le même ordre d'idée déclarer: "Nul besoin de vous rappeler l'ignominie d'un certain Belge..."

Tout récemment, le cauteleux Gaston a écrit:

Les critiques éventuelles qui émaneront du sinistre Liégeois sont donc, comme à l'habitude, dénuées de toute pertinence.

Bon, Gaston, je suis patient, je ne m'énerve pas facilement, j'encaisse des tas de choses, mais là, ça commence à bien faire : quand vas-tu cesser de t'en prendre sans arrêt et sans raison à ce pauvre Absinthe ?????!!!!!

De te voir si beau en ce miroir, je ris car c'est à Nice que se trouve désormais l'absent Absinthe. Ne me fais donc pas croire au père Noël, cher ennemi...

Magnifique !

Gastonlebrave a écrit:

Ce poème maudit...

Ce poème maudit que je n'écrirai pas
Parce qu'il est trop beau
Qu'il ressemble au silence...

Ce poème maudit que j'entends m'échapper
Se dérobe à ma plume narquois déconcertant

Ce poème semblable aux nuages légers
Aux aurores électriques de la beauté passée

Ce poème maudit que je n'écrirai pas
Qui pourtant dort en moi comme un appel vibrant
Qui ressemble à la nuit qui ressemble au silence...

Et qui a les couleurs étranges du néant

C'est très beau, très.

Mais c'est fayot pour tout le monde aujourd'hui ?

Rha!

Nad a écrit:

Gastonlebrave a écrit:

Ce poème maudit...

Ce poème maudit que je n'écrirai pas
Parce qu'il est trop beau
Qu'il ressemble au silence...

Ce poème maudit que j'entends m'échapper
Se dérobe à ma plume narquois déconcertant

Ce poème semblable aux nuages légers
Aux aurores électriques de la beauté passée

Ce poème maudit que je n'écrirai pas
Qui pourtant dort en moi comme un appel vibrant
Qui ressemble à la nuit qui ressemble au silence...

Et qui a les couleurs étranges du néant

C'est très beau, très.

Tiguidou a écrit:

Magnifique !

rainai a écrit:

Mais c'est fayot pour tout le monde aujourd'hui ?

Il faut toujours qu'il y en ait un pour te casser tes coups!!!

Ben tiens , je vais fayoter un peu aussi ce soir alors : Bravo Gaston !!

Gastonlebrave a écrit:

Il faut toujours qu'il y en ait un pour te casser tes coups!!!

Bon vu que c'est le jour : le chef est vraiment très beau

Si l'on observe attentivement les doigts du maître, on pourra s'apercevoir que dans le langage des sourds-muets, tout cela signifie: "Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, tout flotteur vit aux dépens de celui qui l'égoutte."

Et tout flatuleur vit aux dépens de celui qu'il dégoûte. On n'est pas du tout hors sujet, puisque les fayots, ça fait flatuler, tout amateur un peu éclairé de cassoulet toulousain ou non est au courant de cette vertu propre au plus humble des légumes.

Gastonlebrave a écrit:

Si l'on observe attentivement les doigts du maître, on pourra s'apercevoir que dans le langage des sourds-muets, tout cela signifie: "Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, tout flotteur vit aux dépens de celui qui l'égoutte."

Je sors juste d'un tit bouquin marrant "La minute blonde" et je cite (de mémoire);

Un jour je suis sortie avec un sourd-muet qui ne parlait qu'avec les mains, c'est fou ce qu'il m'a fait jouir.