ALTKIRCH, 25 oct (AP) - La directrice et les trois enseignants présents lors de l'incident au cour duquel une fillette de trois ans a été molestée par deux camarades, ainsi que des élus d'Altkirch (Haut-Rhin) et l'inspecteur d'académie chargé du primaire, se réunissent lundi après-midi à l'école maternelle des Etangs pour éclaircir les circonstances de cette agression, selon l'inspection d'académie.
A 15h30 environ vendredi, dans la cour de l'école, une fillette de trois ans a été projetée contre un toboggan puis frappée par deux de ses camarades âgés de cinq ans. Le troisième a été mis hors de cause. Ces jeunes agresseurs ont été d'ores et déjà entendus par les gendarmes en présence de leurs parents, précise-t-on à la gendarmerie.
Cette agression a surpris la population d'Altkirch. La cour de récréation avait été récemment refaite de même que l'école elle-même, située dans un quartier résidentiel, et jamais il n'y avait eu de tels incidents, indique-t-on à la mairie. Il s'agit de "comprendre pourquoi personne n'a rien vu", et s'il y a eu défaut de surveillance, indique-t-on à l'inspection académique. L'agression aurait été très rapide.
Les parents de la petite fille, victime de coups au visage et de morsure à une main, ont déclaré à la gendarmerie que "leur fille allait bien physiquement, les traces s'effaçant, mais qu'ils craignaient ultérieurement des problèmes psychologiques, notamment que l'enfant refuse d'aller à l'école", d'après la gendarmerie. Il se pourrait que la petite fille ait déjà été frappée par ces mêmes enfants.
L'enquête doit déterminer la nature des déficiences de surveillance et leur raison. D'après la gendarmerie et l'inspection d'académie, depuis plusieurs semaines, des enseignants vacataires se succèdent à cause d'arrêts de maladie ou de maternité. Ces remplaçants arrivent le matin aussitôt après convocation, et doivent s'adapter immédiatement sans avoir connaissance des lieux. AP