pascal grand(e) fêlé(e) du bulbe
Nombre de messages : 6815 où t'habites? : là où l'amour tarde.... Date d'inscription : 14/09/2004
| Sujet: La chute de Vérone (tome III) Dim 8 Aoû - 20:38 | |
| La chute de Vérone (tome III) -c’est con l’amour-
(Impro en automatique avec des bribes de phrases et des bouts de mots griffonnés sur mon cahier - musique baroque (mais pas de supermarché, du Vivaldi, ducon) en fond sonore et une voix qui te prend là…)
-Tu sais je t’aime -Je t’aime aussi Romance à deux euros trente cinq chez le roman people du coin -Donne moi ta main -Oui mais si tu prends la mienne! (elle est conne !) Téléchargement gratuit du tube de l’été en signal d’appel (qu’est-ce qu’il est con !)
L’amour c’est con concomitamment l’aimant songe l’aimante rit….
De sang froid ils font semblant Le sang chaud sentimenteur sentimenteuse ils se patchent l’émoi à la vie toujours tourtereau tourterelle à se plumer les ailes Les yeux dans les yeux ils voient pas où ils vont….
L’amour c’est con concomitamment l’aimant songe l’aimante rit…
Pour s’aimer plus encore de plus fais moi un enfant un fruit de caresses un feu d’artifice un frisson indélébile un truc des entrailles quoi merde un don du sang une assurance-vie sur notre amour notre futur, nos demains, nos dimanches Mais les dimanches ne sont souvent qu’un sur deux
L’amour c’est con concomitamment L’aimant songe L’aimante rit
Aimez vous les uns les autres moi je préfère les unes Et aussi les autresses les autreuses les autruistes qui buzzent mes nuits entre chienne et louve au crépuscule félines qui griffent mes envies -lacèrent aussi- et miaoulent de désir comme des pomponnettes des pimprenelles maîtresses des barbies de barbès qui se jettent dans les bras du premier venu et putain merde je suis en retard péché mortel, démon et merveille petits seins pointés comme l’aube qui te hirsutent quand elles hurlulent qui te paluchent grandeur mature leçon n°1, leçon n°2, une aubade sans affectif fixe, juste game over aux premiers rayons du soleil mais qui gouleyent tes heures de nuit à effacer demain pour ne plus craindre l’hier et te tataouinent l’orgasme au profond d’une dune le chaud des grains de peau te ouarzazatent la jouissance au ras de l’horizon puis disparaître, chameau de mirage…. Mes mains sont fatiguées
Mais l’amour c’est tellement con concomitamment l’aimant songe l’aimante rit
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