MES yeux sont de merveilleux instruments que la nature m’a pour-vue... Tout ce qu’il me faut, c’est de perce-voir le monde comme il se doit.
Pourtant il y a certain jour ou j’ai l’impression que partout où je pose mon regard, il n’y a que des taches, de la saleté, des traces de doigts, du ketchup, de la graisse, name it ! ! !... JE CROIS QUE MES YEUX SALISSENT ! ! ! Est-ce possible ?
Parfois je me pose là question à savoir quel choix je ferais entre : perdre la vue, l’ouie, le goût, le toucher ou la parole ?
— Je garderais mes yeux, c’est trop important pour la télé-vie-sion.
— Je garderais l’ouie. Car j’aime trop la voix des Louis...
— Je garderais le goût pour l’amour du chaud col à Pierre qui sent la bière...
— Je garderais le toucher pour ne pas perdre le con-tact physique...
— Je choisirais de perdre la parole, car de toute manière je suis incapable de la donner...
Pour en revenir au sujet principal, mes yeux ne sont-ils pas d’un bleu infiniment sombre ? Et ce sont toujours ces même yeux qui se révoltent avec les années me faisant porter des lunettes sur le bout de mon nez. Et lorsqu’ils sont fermés, mes yeux me permettent de voir la nuit et de plonger dans un sommeil qui ressuscite ma vision en rêve.
La vue est un cadeau que je garde précieusement. Mais qui ne me fait pas toujours voir ou percevoir les bonnes choses... Il faut parfois se méfier du premier coup d’œil... Car le regard n’effleure que la surface. Alors que l’intérieur peut parfois revêtir tant de beauté...
Soupir