Ici ou ailleurs, pas très loin

Elle habitait quelque part, ici ou ailleurs, là bas, pas très loin.
Un peu sorcière quand elle cueillait le gui et la valériane
Un peu guérisseuse quand elle fabriquait ses tisanes
Une petite vieille toute fragile, un petit bout de femme.


Elle habitait quelque part, ici ou ailleurs, là bas, dans un petit coin de jardin.
Chez elle ça sentait bon les fleurs, les livres et la peinture
Les petits matins calin, le pain chaud et la confiture
Les histoires d'antan, les esprits oubliés, les mystères de la nature.


Elle habitait quelque part, ici ou ailleurs, là bas, là où se lève le matin
Dans ses yeux, on pouvait découvrir les trésors de l'humanité
Les passions des hommes, les rêves oubliés, les caresses, les baisers
Le douceur d'un sourire, les battements d'un coeur, l'éternité.


Elle habitait quelque part, ici ou ailleurs, là bas, au fond de ma mémoire
Peut-être l'avez-vous croisée, au coin d'une rue, sur un banc du square
Elle apparaît soudain à l'aube, et disparait quand vient le soir
Laissant derrière elle une petite lueur, une odeur d'espoir.

Je suis venu ce matin voir cette jolie fleur et ce soir, je m'aperçois qu'elle n'est pas fanée.En principe, à moins d'être naze, venir relire un poème c'est admettre qu'on l'a aimé...

Effectivement, Gaston. Et en ce qui me concerne, pas besoin de taper dans les côtes avec les bottins, monsieur le commissaire : j'avoue tout de suite que j'ai aimé. C'est tout en tendresse et en finesse, Marquise.

Ce que tu écris de belles choses avec des mots simples.......



(comment j'suis pas objectif?)

J'en doute pascal, je pense que toi, meme en frappant avec le bottin sur la tête et dans les côtes avec la matraque, tu continuerais à dire que c'est beau!

ben oui parce que pour ce qui est des coups de bottin j'ai donné...j'ai de l'expérience......et je te garde en vue...

Que dire de plus, si ce n'est que je me suis laissée bercer par tes mots.

Marquise
Elle te botte, hein, Pascal ! En tout cas, toi tu n'as pas mis longtemps pour l'avouer !