Battements d'elle (1)

J'ai en......vie de toi sur moi, envie de toi dans moi, envie de toi autour de moi, envie de toi contre moi, envie de moi sous toi, envie de toi devant moi, derrière moi, envie de toi à mes côtés, envie de toi toute la journée, envie de toi pour me promener, pour flâner, envie de toi pour les vacances, envie de toi dans mes mains, envie de toi au café, envie de toi à Noël, envie de toi partout en moi, envie de toi, envie de toi le 1er janvier, envie de toi tout le temps....qui nous échappe.., envie de toi sous mon toit, envie de toi sous mes émois, en vie quoi!!!!

Je t'emmenerai vers Pézenas...

Et puis nous marcherons sur la plage... main dans la main... à écouter nos baisers en vagues...marcher Marquise aux pieds nus au bord du rivage, comme deux bohémiens égarés au soleil... et des baisers autant qu'il y a de grain de sable, de grain à ta peau pour t'arracher des sourires, des plaintes de désir, des silences d'envie, cueillir l'écume des vagues et t'en faire des baisers salés, lancer des filets pour te pêcher des caresses marines et te les offrir sur ton corps de sirène qui me hèle, qui m'attire qui me piège, qui me brûle et user mes mains sur ta peau, m'écorcher les doigts pour que tu frissonnes, perdre mon souffle dans tes cheveux, m'évanouir en toi......

Huit jours au bord de la mer, au bord de toi... Juste pour t'écouter, juste pour être ébloui ....juste pour t'aimer.
Je te ferai gravir les Cévennes et au sommet du Mont Aigoual, là où les vents balaient nos doutes et nos peurs, surplomber la Méditerrannée, voir les Alpes et les Pyrénées dans le même regard, dans nos regards, dans notre seul regard.... Marseille et l'Atlantique à nos pieds, à notre tendresse... Et s'embrasser dans le vent, disperser nos salives, nos écumes, nos odeurs, nos craintes, nos envies, disperser notre amour pour qu'il s'envole, pour que personne ne sache jamais ce que l'on vit... Ce que l'on a vécu... Huit jours au soleil d'avril, et tu serais mon printemps... Je serais le moineau qui viendrait s'y réchauffer, me poser sur ton soleil et te raconter que je suis fou, que je divague,que je m'emporte, que je m'égare.... Peut-être! Mais putain qu'est ce que c'est bon!!!!

Je te dirai mon envie de t'aimer, de te faire l'amour comme jamais tu ne me le feras plus, de te rouler sur la dune et sous la vague et tu caresseras mes plumes et me diras en sifflant que oui je suis fou, oui je m'égare oui il y a ... il y a ... il y a.....

Il y a surtout que je suis raide dingue de toi!!

alors je m'envolerai du haut du Mont Aigoual.... mais seulement après ces huits jours, seulement après si tu le veux et si tu me laisses assez de forces je t'emmenerai avec moi.....

Je délire ma mie joliebelle... appelle les pompiers, tu m'écorches vif, tu me happes, vampirises, satellises.....


alors, je t'emmène?)

Ouaouuuu, ça, c'est de la déclaration (ou de la ration d'éclat).

C'est émouvant de passion et si joliment dit!

(Tout au moins au début, et puis soudain voilà qu'il prétend glavioter au sommet du mont Aigoual:Et s'embrasser dans le vent, disperser nos salives . Un peu de respect pour les reliefs s'il vous plait!)

Superbe mais un petit conseil en passant , tout de même ...vous pouvez tout aussi bien éviter Marseille dans votre périple , il ne s'y trouve rien de romantique !

Les poèmes de Pascal sont toujours aussi beaux , mais à présent , ils sont gais et remplis d'espoir , et ça , j'aime beaucoup !!

Renard a écrit:

Superbe mais un petit conseil en passant , tout de même ...vous pouvez tout aussi bien éviter Marseille dans votre périple , il ne s'y trouve rien de romantique !

Même pas le vieux port, et les souvenirs pagnolesques qu'il évoque? On n'y croise plus le ferry-boat d'Escartefigue, ou le petit-fils de Panisse qui converse avec celui de Monsieur Brun?

L'idiosyncrasie phocéophobique de Renard ne lui est pas personnelle, c'est juste une vieille querelle de jeunes gens en culottes courtes courant sur l'herbe en tous sens après une sorte de baudruche: il semblerait, selon lui, que les jeunes gens en bleu clair aient manqué de prévenance à l'égard des jeunes gens en rouge et bleu foncé.

En tout cas, ne l'emmène pas à l'étranger, parce qu'avec tout ce que tu as à déclarer... tu ne passeras pas la frontière!

Cqfd a écrit:

L'idiosyncrasie phocéophobique de Renard ne lui est pas personnelle, c'est juste une vieille querelle de jeunes gens en culottes courtes courant sur l'herbe en tous sens après une sorte de baudruche: il semblerait, selon lui, que les jeunes gens en bleu clair aient manqué de prévenance à l'égard des jeunes gens en rouge et bleu foncé.

J'eusse dû me douter que l'art footballistique, qui fait l'objet de bien des croisades, n'était pas étranger à l'acrimonie de notre Renard envers les hérétiques massiliens.