STOCKHOLM (AP) -- Les bruyants ébats amoureux n'entraînent en aucun cas l'expulsion locative des intéressés, tant qu'ils ont lieu en journée.
La société immobilière suédoise Tunabyggen à Borlaenge, ville située à 220km au nord-ouest de Stockholm, a tranché jeudi après avoir reçu la plainte de voisins d'un couple amoureux, qui se plaignaient de leurs ébats sonores durant l'après-midi.
L'entreprise, qui gère l'ensemble des appartements d'un immeuble, a fait valoir que les relations sexuelles faisaient partie intégrante d'une vie de famille normale et qu'elles ne constituaient pas un motif d'expulsion. Ce qui n'est en fait qu'un simple rappel de la législation.
En vertu de la loi suédoise sur le logement, les voisins ne doivent pas être dérangés par des bruits excessifs, que ce soit de la musique, la télévision ou les ébats amoureux nocturnes. Mais ce texte garantit également aux locataires le droit d'avoir une vie familiale normale.
La directrice de marketing de Tunabyggen, Lena Lundberg, a souligné que la plainte déposée cette semaine sur les ébats amoureux s'apparentait à celle relative à des pleurs d'enfant qui pourraient gêner le voisinage. Les nuisances sonores n'étant pas nocturnes, la société n'a donc pas donné suite à la plainte. Et pour que les choses soient bien claires, Lena Lundberg a usé d'une image surprenante: "c'est comparable aux bébés qui ont la colique", a-t-elle dit, soulignant qu'une famille ayant un enfant qui pleure ne pouvait pas être expulsée. Le cinq à sept a de beaux jours devant lui... AP
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Tombé du ciel
FLORENCE, Alabama (AP) -- Exercer le métier de peintre en bâtiment peut parfois relever de l'acrobatie: Gary Gallien en a fait l'expérience cette semaine en se transformant, le temps d'un sauvetage inattendu, en... attrapeur de chien.
L'ouvrier américain, qui oeuvrait mardi en compagnie de collègues, venait de sortir d'un immeuble de Florence (Alabama) lorsqu'il a entendu une femme hurler et vu un objet tout blanc et poilu fondre sur lui.
"Quelqu'un a crié, j'ai levé les yeux, j'ai simplement eu temps de tendre mes bras et de l'attraper", a-t-il dit. "Je l'ai saisi comme au football (américain)!" Le petit chien est tombé d'un balcon situé au quatrième étage d'un immeuble.
Gallien ne savait pas d'où venait exactement le chien. Mais il l'a ramené au cinquième étape et l'a laissé sur le palier.
"C'était comme dans l'émission 'Funniest Home Videos' (équivalent de "Vidéo Gag") à la télévision", explique Gallien. "J'aurais souhaité que nous le filmions pour l'envoyer. On aurait remporté le premier prix." AP
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On ne plaisante pas avec le barreau
HEMPSTEAD, New York (AP) -- Pour avoir raconté une histoire drôle sur les avocats alors qu'ils faisaient la queue la semaine dernière pour entrer au palais de justice de Long Island, deux Américains vont devoir y retourner. Cette fois pour répondre de trouble à l'ordre public...
"Comment sait-on quand un avocat ment", avait demandé Harvey Kash, 69 ans, à son compère Carl Lanzisera, 65 ans. "Ses lèvres bougent", ont répondu en choeur les deux hommes, cofondateurs de l'association Américains pour la réforme judiciaire, suscitant quelques rires dans la file d'attente.
Mais il y avait aussi un représentant du barreau dans la queue, qui leur a demandé de se taire. Devant leur refus, il les a dénoncés au personnel du tribunal qui les a inculpés pour trouble à l'ordre à public, un délit.
Mais les deux hommes, dont l'association milite pour un plus large accès du public à la justice, se sont trouvé un défenseur qui a, lui, le sens de l'humour. Le médiatique Ron Kuby, avocat militant et animateur d'une émission radio, s'est proposé pour les défendre. "Cette affaire ne devrait même pas passer devant le tribunal", estime-t-il. "Mais, après tout, il s'agit d'avocats..." AP
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Trop beau pour eux...
KUALA LUMPUR (AP) -- Un soldat malaisien a porté plainte contre neuf de ses collègues, affirmant qu'ils l'avaient attaqué à coup de barres de fer parce qu'ils étaient jaloux de sa beauté et de ses prouesses en boxe.
Dans sa plainte, Mohammad Suhaimi Abu Bakar, 22 ans, explique que l'attaque subie dans l'Etat de Pahang, dans l'est de la Malaisie, il y a deux ans, l'a laissé dans le coma trois mois durant, défiguré et incapable d'exécuter des travaux en plein air, rapporte le "New Straits Times".
Il explique que ses collègues l'ont attaqué dans les toilettes après une séance d'entraînement. Ils lui auraient dit qu'ils étaient jaloux de sa tête de beau gosse et de son statut de champion de boxe de l'armée. La police n'étant pas intervenue depuis deux ans, il a décidé de porter plainte. AP
Sujet: Nouvelles du Monde 
Sam 15 Jan - 16:33
