Je me mate dans le rétro... ça t'agace....

(petit jet d'humeur avec sourire intérieur et clin d'oeil à mon for... Nelson-né à france 2 mort à france 3)


Je m'extrapole
Des effluves de brouillard
Je m'interpol
A chasser l'idée noire
Je me condamne à la double peine
Je grisaille, la vie me blouse

Viser le haut de gamme
A enculer les rimes
Au bonheur des drames
Je faillite j'intérim

Je me lance des défis
Pour toiser mon orgueil
Je déchante, falsifie
Mes points de vue, mon oeil

Je cisèle fantaisie
Des mots noirs des mots vides
Soupçon de reviens-y
Fond d'coeur un peu humide

Je m'extrapole
Tendance du contre tout
Je m'interpol
A te guetter partout
Je me condamne à la double peine
Je grisaille, la vie me blouse

Je mâche mon critérium
Comme je mords à sa peau
En bouche goût de minium
Blues en paquet cadeau

L'arrogance des jours sans
Obsession de l'inutilité
Je l'ai dans le mauvais sang
Envie de te caresser

Au loin la lune se pend
Au coup d'une météorite
And me, qu'est-ce que je prend
Ta main ou une cuite?

Je m'extrapole
Je m'interpol
A traquer mon trac
Je me condamne à la double peine
Je grisaille, la vie me blouse...

voilà plusieurs fois que je le lis à l'endroit, dans le désordre, par bribes puis j'y reviens, je le remonte le redescends

on dut se croiser incongru, quelque part entre des mots noirs et une lune suicidaire...

Tu maches ton gris térium apparemment Pascal. J'espère que tu retrouveras le moral, même si ton spleen nous offre de bien beaux textes

Triste ou joyeux, amoureux ou solitaire, tes mots sont toujours plein de beauté, plein de douceur.


Laisse tomber la cuite
Mauvaise idée, la fuite
Et prends ma main
j't'emmène vers demain

Je ne l'avais pas remarqué de suite, mais je viens de voir que j'étais dans ton sillage pour la destination suivante après la lune...


youhouuuu !!! on va partir tous les deux !!!


(c'est où dis Gaston après la lune??? Venus?? une tanière d'ours brun??? )

C'est concave ou convexe ?

Notre Pascal moud du café?* Serait-ce à force de décortiquer, avec le talent qu'on lui connaît, une actu pas toujours folichonne?! En tout cas, son blues n'enlève rien à sa verve, comme ses bleus à l'âme n'enlèvent rien à sa langue verte. Souris à la vie, Pascal, et la vie te musaraignera.

* Oui, parce que "broyer du noir", on peut plus le dire, ça fait raciste.

Pascal est de ces poètes comme Baudelaire qui ont besoin de Spleen pour enchanter les mots et les maux... Continue à broyer du noi moudre du café Pascal moi je sais que c'est pour de faux !

quand je suis blues ça veut pas dire non plus que je vais très mal.... juste un peu de ras-le-bol de tout.... juste envie d'être lentement englouti par une dune, descendre le plus loin possible.. mon grand ocre, mon grand bleu à moi.
En fait c'est en lisant le commentaire d'incongru sur "dimanches" de Tograf :

Citation :

il y a des dimanches
qui hurlent d'une voix
si blanche que l'oiseau
sur la branche se noie

Il y a des dimanches
sans limite au néant

qui m'a touché.... et les mots se sont enfilés dans ma tête... je les ai jetés sur mon cahier en 10 minutes.. quasi pas de ratures... ni de relecture...

avec le recul j'aurais rectifié :
-condamné à la double peine
-au nord la lune se pend
et les deux derniers : elle m'voulait pour amant
et je n'ai qu'un' p'tit' bit'.....


Mais bon je vous raconte des trucs là que vous vous en foutez à juste titre (un peu long mes titres, hein, et n'importe quoi surtout mais j'en suis fier!)

Ben mon pascalou t'as besoin de parler?

Non, de rire. Et vivre.

C'est moi ? Mon texte à moi, moi l'incongru, qui a été l'inspiratrice ?
ça m'épate !
ris et vis Pascal !

incongru a écrit:

ça m'épate !

On dit pas "ça m'épate", on dit : " ça met patate !"

oui Naej si tu veux

Merci

Génial Pascalou...
Tes zones de turbulences me manquaient...

Tendresse déchirée...loin
Au profond du noir
À grandeur de souffrance
En mouvements du coeur

Bisous