Y a faute dans la surface! penaud....

J'me focalise sur mes contre-ut
Fausses notes en bas de gamme
Hors des portées or déporté
Je vibre aphone en coulisses
Et me baroque les maudits blues
Je m'antonyme à la richard
Des opéras à quatre euros
Des terminus à Bayreuth
Mon vague n'est rien il est à lame
Vivre c'est panser des entailles
Aimer c'est penser des entrailles

Maman, dis, pourquoi tu m'as fait
Avec très peu de poils d'homme
Et d'la tendresse par kilotonnes?
Un peu comme une fille manquée...
Trains qui fuient baignoires en retard
Je m'équeute sur mes problèmes
Des amours folles et insolubles
Arlésiennes, collec' Arlequin
Qu'j'apothéose en mer d'Onan
Mais j'me réveille seul, en quinconce
Les souvenirs en diaporama


Emménager dans tes bras
Dans les loges de la folie
Mon coeur sur ton petit grain....

Vivre c'est panser des entailles
Aimer c'est penser des entrailles

Quelle audace!

J'avais toujours cru que c'était le contraire!

On aura beau dire, quand c'est beau, c'est beau!

Je reconnais que la gazette dominicale me manque mais je dois bien admettre, lorsque je lis ce poème et tout ceux que tu as publié ici ces derniers jours, que le temps que tu as récupéré n'est absolument pas mal employé !!!

Bien d'accord avec Gaston et Chani. Bravo, Pascal, j'oserai dire que parmi tes poèmes, tous plus beaux et plus étonnants les uns que les autres, c'est l'un de tes meilleurs, j'adore ta façon de jongler avec les mots, les sons et les sens.