22h10

Je me dégaze dans mes détroits
Tout en main, des traïnées de toi
Celles qui me grandes-ondent
sans moduler nos fréquences
Des délices si précaires
Sur mes points cardinaux
Puis apprendre à me taire
Jusqu'aux supplices nouveaux

Je nous fabule des ivresses
Qui s'ébauchent en débauche
Et toi tu me cartoones
Comme un personnage de Sex Avery
J'exorbite, même des yeux !!
Je cucurbite et j'érectile
Tu me dévices dans toutes tes failles

On se bisoute le colargol
A .. à.. à la queue leu leu
Dans des sarabandes
De frottements contre glissements
Où sont nos doigts ?
L'eau de nos bouches à oreilles
Nos pieds et mains liées
Et nos coudes-à-coudes
A franchir nos Rubicon
Et je te ferai des bêtises à cambrer
Tes reins
Sous nos draps, chacun chez soi
Mano à mano collector

Quel coquin (Quel coq, hein?), notre Pascal.

J'ai lu ton poème à 21 heures 10, je suis déjà passé à l'heure d'hiver.