Prendre possession d’un espace
En manque de surveillance
Et le rendre plus fébrile
Aux mouvements de la pensée
Arabesques sans précision
Une nuit de vent qui pleure
Au regard du premier jet
Qui se greffe des mots trompeurs
À se prendre une éternité
Dans l’espace à conquérir
Sans pour au temps réfléchir
De blessure qui rampe au corps
Jouer de la peau et des os
Sur une page à nourrir
En couleurs qui se refusent
De vibrer sur la bonne ligne