Un bleu d’insomnie
Où tout se brouille dans la tête
La peau d’écriture au vif
En équilibre sur la ligne
Au regard pâle
De peur noire
Un mur de frissons
À entoiler sur les revers
En dentelle de secours
Dans les blancs de nuit ajourée
Fripant le vide
De ses poings
L’histoire se raconte
Si peu de sable entre les doigts
Au présent qui porte à faux
Son élixir du temps à boire
Tout ce qui naît
Du hasard
Les mots envoûtants
Se laissent traîner sur la peau
Comme une lueur sur l’aube
Qui se transcrit des émotions
Aussi légères
Que la bruine