Flots de toi

Je parle à ma manière en temps courts et écrits
Je sauve les mots du bruit et creuse des écarts
Puis j'aime à ma façon jusqu'au premier des cris
Les cendres de tes traces ont creusé le brouillard


Tout mouvement de ciel m'interdit le sursis
Seul un reflet de peau pourrait me consoler
En revant que je reve je me suis endormie
Je paie en vers maudits mes désirs isolés


Tes marques coulent encore sur mon sexe assoiffé
Je soigne tes brulures passant de lit en lit
La honte de le dire s'éteint au bout des faits
Je noie en chaque étreinte ton départ infini


Je trinque à ton absence sur des saveurs acerbes
Tout est toi en mes nuits redressées en émoi
Quand un membre dénudé en déraison superbe
Pointe contre ma bouche le plaisir que je bois


Tes tentacules de soie on fait de moi ce moi
En éclats d'impudeur je livre mes secrets
Mon regard loin de tout en direction de toi
Méprisant et tremblant sur des mots prohibés


Tes mains entre mes vies caressent mes seins, ma voix
Puis je ferme les yeux mon amour mon amour
Jamais il ne sera autre souffle que toi
Je reve dans mes reves que tu m'aimes toujours.
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héhé
acerbe, c'est bien aussi ;o)

Merchi, ce sera la version définitive (oui, c'est mieux ainsi).

Je n'y connais pas grand chose et c'est pas pour pinailler (quoique...), mais il y a comme des alexandrins croisés mille-pattes. C'est fait exprès?

Oui oui, je ne compte pas, je suis un rythme dans ma tete, sauf quand je compose des sonnets, là je fais plus attention mais c'est assez rare, je dois en avoir écrit trois ou quatre sur...bicoup de textes en vers libres et parfois très libres.

Quelle écriture brûlante de passion, Nad! Bravo!

Bin merchi alors, vais aller me coucher sans passion et demain...rasage! (en votre honneur).