Ton reflet souriant se balançait au vent
Tristement
Un reste de comptine seul comme l'ennui
Glissait ses mots sucrés en rumeurs de couloir
Des larmes indociles aux mouchoirs infinis
Pour le prix de ta peau en perte dérisoire
Des femmes te consolaient et s'aimaient en secret
Oubli d'acidité
De frictions obligées
Essence de temps-eunuque en soupirs découpés
Un souffle sur ton sein en un songe éveillé
Te fera mère et femme condamnant ton enfance
Aux traces de mémoires en flux d'éternité
Aux vies cadenassées noyées sous le silence
Les guerres trainent leurs maux jusqu'au bout de la vie
Serrées d'haleines d'enfants, saoulées de haine-sultan
Ton corps couleur de fin s'offrira à ces cris
Scellant tes rides aux cieux, ton enfance à la nuit
Un reflet souriant se balançait au vent
Tristement