A cause de ton regard
Par ton sourire
Tes bras
J’ai cru ouvrir le ciel de tes yeux qui mentaient
Quand par dessus ta peau et ton corps en mes draps
J’ai eu peur du bonheur
Tant il te ressemblait.
Le chagrin qui arrache mes jours à ton amour
Déflore mon esprit
L’use et l’entremele
Aux nuits de sueurs lourdes comme les faux toujours
Aux épaves du temps
Des nausées à la pelle.
Tes mots multicolores n’ont pas fini leurs phrases
Fugitifs en désordre, éclaboussant mes heures
Ils foncent dans le noir
Goutte à goutte, sans base
De ta bouche infidèle dont j’aimais la douceur.
Ils s’en vont, moi aussi.
Les yeux dans l’eau.