Sous mes fenêtres

Sous mes fenêtres,
Y’a des passants pressés
Qui passent et repassent
Et qui pressent le pas.
Y’en a certains,
Si tu regardes bien
Y s’tiennent par la main
Mais c’est plutôt rare.
Puis y’en a d’autres
Qui regardent rien
Que défiler leurs pieds
Sur le trottoir.
Mais c’est pas d’leur faute !
Leurs yeux sont éteints
Fantômes sans lendemain.
Sous mes fenêtres,
Y’a des passants pressés
Qui pressent le pas…
Qui pressent le pas…
Qui pressent le pas…

Moi qui regarde ça,
J’ai envie d’leur dire
Eh toi ! Arrête toi rien qu’un instant
Puisque tu sais même pas
Pourquoi tu cours comme ça
Et ou te méneront tes pas le lendemain.
Mais je regarde tout bas
Je préfère me taire
Et ils pressent le pas…
Et ils pressent le pas…
Et ils pressent le pas…
Y’en a même pas un
Pour lever les yeux
Vers le ciel si bleu
Sauf parfois, les amoureux,
Tu sais ! ceux qui s’tiennent encor’ par la main.
Et qui ont des étoiles plein les yeux.
Eux, y’prennent leurs temps
Pour pas laisser filer l’Amour
Et moi je file le temps
Sous mes fenêtres.

Y’a aussi d’autres passants
Tout endimanchés
Et qui pressent le pas également
Mais eux, ils savent pourquoi,
Ils on leur raisons
Lorsqu’ils entendent sonner les cloches.

Sous mes fenêtres,
Quand vient le soir,
Y’a plus rien à voir.
C’est l’heure des ombres
Et passent les heures.
Alors là, je lève les yeux
Vers les cieux
Pour regarder les étoiles
Et la lune jouer à cache cache.
Mais y’a une étoile,
Elle brille plus que les autres.
Elle me parle en secret
De l’Amour Infini.
Et cet astre lumineux
Me réchauffe le cœur,
Car je sais que là haut
Y’a quelqu’un,
Même s’il est plus sur terre,
Qui continue de m’aimer.
Y’a plus besoin de presser le pas
Et il prend le temps…
Et il prend le temps…
Et il prend le temps…
Et il prend son temps
Pour briller dans mon cœur.

On a tous des étoiles scintillant au firmament de notre coeur.

Quand ma petite Fouine lève les yeux vers les étoiles , ce qu'elle y voit est merveilleux !

Superbe, comme toujours, tite fouine!

Vous vous souvenez de la chanson de Delpech? (Non, pas Ydel, Michel Delpech!)

Il faut regarder les étoiles tour à tour
Ce sont des soleils pour troubadours
Il faut accrocher des étoiles au ciel de pluie
Pour que brillent un peu plus fort les jours trop gris

Il faut regarder les étoiles tout là-haut
La lune est le soleil de Pierrot
Il faut accrocher les étoiles au ciel de pluie
Pour que l'amour garde un peu de poésie

Merci Christian pour les étoiles qui scintillent
Merci Momotte et oui une fouine qui regarde les étoiles

Léon le Wacky a écrit:

Superbe, comme toujours, tite fouine!

Vous vous souvenez de la chanson de Delpech? (Non, pas Ydel, Michel Delpech!)

Il faut regarder les étoiles tour à tour
Ce sont des soleils pour troubadours
Il faut accrocher des étoiles au ciel de pluie
Pour que brillent un peu plus fort les jours trop gris

Il faut regarder les étoiles tout là-haut
La lune est le soleil de Pierrot
Il faut accrocher les étoiles au ciel de pluie
Pour que l'amour garde un peu de poésie

Merci Léon pour ce passage offert, d'une chanson que je connaissais, c'est très beau.
Bisous à tous

Joli poème qui apaise...

Merci Chani
oui, Naej, ça apaise

Et le cantique des étoiles, tu connais aussi, tite fouine? Un peu plus mystique, mais très joli et très apaisant également.

Comme promis à tite fouine, je poste ici le cantique des étoiles. J'ignore qui en est l'auteur, mais le texte est beau, je trouve... (Pourtant, je suis pas fan de cantiques, en général.)

As-tu compté les étoiles
Et les astres radieux
Déployant aux nuits sans voiles
Leur cortège dans les cieux?
Dieu qui leur donna
La vie et l'éclat,
Dieu qui leur fixa
La course et le pas
Sait aussi quel est leur nombre
Et ne les oublie pas.

As-tu compté les abeilles
Butinant parmi les fleurs
Papillons, mouches vermeilles
Sans souci et travailleurs.
Dieu qui les vêtit
Couleur paradis,
Dieu qui leur fournit
Vivres et logis
Sait aussi quel est leur nombre
Et ne les oublie pas.

Sais-tu combien sur la terre
Vivent d'enfants comme toi
Dans le luxe ou la misère,
Fils de pauvres, fils de rois?
Dieu les connaît tous
Et Dieu les veut tous.
Tu es aussi dans le nombre
De ceux qu'ils n'oublient pas.

Merci Léon, je découvre

Et je m'aperçois, ma chère petite fouine, que je n'en connaissais qu'une version tronquée. La version complète est ici :

http://www.tabou.be/chant4.php

J'ai appris cette chanson quand j'étais louveteau. Je devais être drôlement mignon avec ma casquette, mon pull vert et mon p'tit foulard.