Dans tes pensées ne garde que son regard qui te couvait
Dans ton esprit ne conserve que ses mots qui t'apaisaient
Dans ton âme ne retient que ses mains qui te soutenaient
Dans ton corps ne mémorise que ses caresses qui te rassuraient
Dans ton coeur ne ressent que son parfum qui t'enivrait
Quand le manque revient s'allonger près de toi
Quand le vide envahit à nouveau tes bras
Quand l'envie réssuscite ton émoi
Quand tes jours ressemblent à des nuits d'effroi
Ferme les yeux et souviens-toi
De son rire quand tu pars dans tes grandes théories
De ses silences quand tes doutes, elle maudit
De ses larmes quand tu disparais sans bruit
Du son de sa voix quand elle te parle la nuit
De ses contours quand elle est endormie
Cet instant magique, cet espace privé
Ce premier délice, ce baiser intimidé
Ce regard pétrifié, cette peau réchauffée
Cette main tremblante, assoifée
Jamais ne seront effacés