Tu rafraîchis ton maquillage, pschit pschit dans le cou
Sourire accroche-coeur, malice de tes yeux au rimmel
Brossage des cheveux, lèvres sensuelles redessinées
...Et moi au bord de l'agonie je me water-plouf
Tu caches tes seins encore chauds, dressés, fiers et narquois
Dans leurs balconnets fleuris de dentelles et satin
L'attache que tu claques de bien-être, frissons sur le dos
....Et moi repu d'eux je me pends à tes bretelles
Sans les griffer tu réajustes tes bas, deuxième peau
De tes mains qui glissent le long du galbe, dernière caresse
Mélange de soie avec tes cuisses et ton ventre
....Et moi je les tresse en une corde pour m'étrangler
Tu cherches ta culotte pour dissimuler, complice,
Le lieu du crime sauvage où nous nous sommes noyés
Quand tes ongles rouges m'ont marqué profond comme au fer
...Et moi, folie de toi, je m'en tisse une camisole
Tu es repartie d'un clin d'oeil en m'abandonnant
Ton odeur, tes sueurs et ton rire qui me collent
Et m'arrachent encore quelques soupirs, extrême onction
....Et moi je dépéris déjà d'attendre ton retour