Première par sa face nord--impro au clavier--vendredi 19h25

BATTEMENTS D'ELLE (4)


Quand je serai grand je voudrais être Marquis,

Tu me Moulin-à-Vent
de tes lèvres Beaujolais
me distillant des baisers raisins

Tu me Romanée Conti
de tes ongles ferrarichement rouges
égrénant des grands huit sur ma peau

Tu me champagne
de ta langue pétillante
petite bulle qui remonte sur mon ventre

Je me coquille-de-noix
Embarcation frêle
Dans ton océan de cheveux
Et je comprends alors que l'on peut mourir
De soif sur un corps.....
Sur ta peau volcan je me Vésuve
Coulée de lave
En chamarré de couleurs vives
Et ta bouche me Pont-des-Soupirs
Gondole de frissons
Le coeur mandoline....
Les mains carnaval de Venise

Quand je serai grand, je voudrais être Marquis.....

Nous, on se love-story
Des messages parchemin,
Qui caracolent, qui farandolent
Des images, des dessins, des légendes
Des histoires qu'à nous deux
Que vous êtes trop vieux pour comprendre....

Nous, on se sémaphore
Des baisers miel et confiture
Des caresses sable blanc
On se phare d'Alexandrie
Des clins d'oeil en continu
Des p'tites pensées abreuvées
A la source chaude de nos désirs

Je me route-de-Madison
Je me out-of-Africa
Et tu me Merry Streep de ta fraîcheur
De tes sourires, de tes rires
De ton corps, de ton charme
De ta beauté

Quand je serai grand je voudrais être Marquis

Tu es déjà grand par ton talent et ta façon de "verbiser" habilement les substantifs, mon cher Pascal. Continue d'être amoureux, ça te réussit!

Ben..Léon... tu me fan-club!!! ... et je péché d'orgeuil en faisant remonter ces battements d'elle (4)...!!!!!

Merci...

Contrairement aux données classiques de l'éthologie, il semble bien que des informations récentes permettent de conclure que la période de rut du grand mâle de Bourgogne est contemporaine du solstice d'hiver.

Nos observations sur un spécimen représentatif mettent en évidence une forte propension à enfiler (pour le moment) les mots et à bramer aux quatre vents avec un talent confondant les prémisses de prometteuses idylles dont nous attendons les conclusions la langue pendante et la bave aux lèvres.

Tout ceci pour ne pas dire tout simplement: "Bravo Pascal", on en redemande!

N'étant point doté de la légendaire aisance à s'exprimer du cqfd lambda en période hivernale, le regrettant par ailleurs et ne disposant de par mes origines rurales que de potentialités lexicales limitées, ne supportant guère les allusions plus ou moins voilées aux acrobaties sexuelles des herbivores de grande taille, n'ayant d'autre part que peu de connaissances dans le domaine de la sociologie bourguignonne, je souhaite exprimer par cette courte phrase ma profonde admiration pour ce type de production écrite.

Un des grands principes de la littérature peut se résumer ainsi:
"Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué?"

L'autre idée à ne jamais perdre de vue est la suivante:
"Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple?"

Le secret est de rester bien entre les deux, comme ça on est sûr de ne pas se perdre.

Sur le fond, et ne voulant pas ajouter des propos superfétatoires aux dithyrambiques éloges exprimés avec une verve particulièrement onirique des deux précédents posteurs, je me limiterai modestement à souligner que la lecture des textes choisis émis par notre énamouré et talentueux proseur de bombes textuelles Bourguinon provoque en moi une profonde admiration et une émotion troublante mais Ô combien bénéfique à mon équilibre littéraire... Admiration cependant tempérée par ce trouble persistant chez notre phraseur adolescentesque dont la forme de certains mots relève, parfois, d'une dyslexie chronique... Serait ce pour attirer par cette tendance subliminale à inverser les U et les E (Orgeuil, acceuil par ex), l'attention d'un certain corps professoral(e) Belge ou simplement une position déterminée par un esprit rebelle inhérent à tout contestataire juvénile ?

Je me pose la question.....

Dans ce cas, posons nous les questions suivantes:

Pourquoi un S à proseur de bombes?

Pourquoi un b majuscule à bourguignon?

Pourquoi provoquent à la troisième personne du pluriel alors que le sujet en est la lecture?

Pourquoi rélèvent à la troisième personne du pluriel alors que le sujet en est la forme, avec, en prime un accent aigu superfétatoire?

Pourquoi un accent aigu, superfétatoire également, à dyslexie?

Pourquoi pas plutôt inhérent dans la mesure où ce mot ne vient pas forcément du verbe inhérer?

Ayant posé ces questions nous en donnerons la réponse, valable aussi bien pour nos propres erreurs: il s'agit de libertés autorisées par le souffle lyrique qui nous habite tous sur ce forum, souffle dont l'ami armoricain vient de nous donner une exemple significatif.

Comprends pas du tout ce que tu veux dire ????

Pour le B majuscule à "Bourguignon", c'est une marque de respect que je m'honore d'accorder aux provinces et aux provinciaux à la différence de Messieurs Larousse, Robert, Hachette etc.
Il n'y a guère qu'aux parisiens que j'évite ce néologisme (?) personnel et peut-être de temps en temps aux marseillais (ça dépend des résultats de foot...)


Je me suis relu 150 fois avant d'appuyer sur "envoyer"... Si jamais mon clavier a encore "dyslexé" je compte sur toi Cqfd...

Pascal t'es un pro de l'impro
Quant aux commentaires des trois compères Gaston CQ et Naej, ils m'ont fait bidonner, bidonner . Bravo à tous

cqfd a écrit:

un accent aigu superfétatoire

Quel con je fais!

Je croyais que le super fait à Thouars était un produit des raffineries des Deux Sèvres.

Ca veut juste dire que :ça sert à rien.(4 mots 11 lettres)alors que superfétatoire:1 mot 14 lettres.Préférez la formule 1 pour vos SMS: ça va plus vite.

On dirait que l'aglandhissement du boss a fait bugger sa RAM!